Avec le doublement de son capital, GSI Maroc affiche sa volonté d'accompagner l'entreprise marocaine dans l'optimisation et la sécurisation de son système d'information. C'est un message fort qui vient d'être adressé par GSI Maroc à ses clients et partenaires. Après avoir certifié son système de management de qualité selon la norme ISO 9001 version 2000 pour l'ensemble de ses métiers et de ses agences (Casablanca, Rabat, Tanger, Agadir et Marrakech), GSI Maroc vient de doubler son capital pour le porter à 10 millions de DH. Société d'ingénierie en technologie de l'information, l'entreprise est reconnue depuis 1989 comme leader national sur le marché marocain pour sa capacité à répondre efficacement aux besoins des entreprises quelle que soit leur taille ou leur domaine d'activité. Avec un chiffre d'affaires prévisionnel de 100 millions de DH pour 2007 et 5 pôles spécialisés (Solutions de Systèmes d'informations, Solutions de Gestion, Infrastructure, Formation et Maintenance et infogérance) employant une centaine de collaborateurs à travers le Royaume, GSI Maroc poursuit ainsi son développement qui répond parfaitement à l'évolution du marché marocain. Pour Khalid El Ibrahimi, le directeur général de GSI Maroc, la stratégie de développement de l'entreprise est axée sur l'accompagnement des clients pour la mise en place de solutions à forte valeur ajoutée (solutions de gestion, sécurité des systèmes d'information, interconnexion de sites, gestion des parcs…). Un marché moyennement concurrentiel M. El Ibrahimi précise que par rapport à la demande du marché, il n'y aurait pas beaucoup de sociétés de services en mesure d'apporter la forte valeur ajoutée nécessaire, ce qui fait que le marché est moyennement concurrentiel et qu'un sérieux problème qualitatif se pose. «Le client marocain n'étant toujours pas prêt à payer le prix du savoir-faire des consultants, il s'oriente généralement vers les prestataires les moins disants», poursuit M. El Ibrahimi. De plus, les investissements des entreprises marocaines dans la mise à niveau de leurs systèmes d'information sont plus liés à la mise à niveau du parc informatique et à l'acquisition des solutions fonctionnelles. Pour M. El Ibrahimi, en matière de sécurisation des systèmes d'information, le Maroc reste en-deçà du niveau moyen constaté chez nos voisins méditerranéens. Selon le DG de GSI Maroc, il s'agit plus d'un manque de sensibilisation que d'un problème financier. En effet, l'investissement pour sécuriser les systèmes d'information est très rentable. A titre d'exemple, l'acquisition d'une solution antivirale pour un parc de 20 postes ne dépassera pas les 15.000 DH alors que la perte des données (écritures comptables, commandes des clients…) d'une seule journée peut parfois dépasser 1 million de DH ! Par ailleurs, M. El Ibrahimi souligne également que les outils de sauvegarde disponibles sur le marché sont très compétitifs pour permettre à l'entreprise d'être protégée, et il précise également que la stratégie de GSI Maroc a «toujours privilégié la formation et la certification de ses ingénieurs afin d'accompagner les clients à toutes les étapes, leur permettant d'avoir un système d'information hautement sécurisé et disponible». Encore une fois, «ce qui fait réellement défaut, ce sont les compétences pour mettre en place ces solutions», poursuit le DG de GSI Maroc, mettant l'accent sur l'importance stratégique du conseil et la faiblesse de ce dernier au niveau des PME/PMI marocaines (80% des entreprises du Royaume !). De plus, les entreprises marocaines doivent être sensibilisées au fait que la mise en place d'un système d'informations doit être pensé dans sa globalité et que l'objectif d'une activité de conseil est d'aider l'entreprise à faire le choix d'une solution qui lui soit appropriée. Autre faille relevée par M. El Ibrahimi, celle relative à la formation. Alors que cette dernière devrait être considérée comme un atout stratégique pour rentabiliser l'investissement dans l'informatique, «elle reste malheureusement le parent pauvre dans la mise en place des budgets informatiques». Au Maroc, l'investissement dans la formation ne dépasse guère 15% du budget informatique des entreprises, alors qu'il représente entre 40% et 60% dans les pays développés. Par ailleurs, M. El Ibrahimi souligne un aspect capital, celui du transfert de savoir-faire entre le prestataire de services et les ressources humaines de l'entreprise cliente, cette dernière devant véritablement s'approprier la solution intégrée par son prestataire.