Les petits partis d'extrême gauche (Annahj, Taliaâ et le PSU) ont préparé une plateforme qu'ils pensent être un projet pour «une fédération en vue de la constitution d'un grand parti socialiste». C'est la énième tentative, et encore une fois elle n'englobe pas l'USFP, qui malgré ses échecs électoraux, reste le bateau amiral de la gauche. La nouvelle direction du Tihad est en négociation avancée avec le parti socialiste de Bouzoubaâ, Ben Atik et son parti des travailleurs, mais aussi avec le groupe de Said Essaâdi (photo) et les dirigeants du FFD. Ce processus a plus de perspectives, malgré les réelles difficultés que personne ne minore, en particulier la capacité de l'USFP à faire de la place aux dirigeants des courants qui y reviendraient, car malheureusement les destins individuels ont leur importance.