Lever 250 millions de DH pour ensuite financer des projets hôteliers, en cours ou à venir, comme les deux hôtels du Casa City Center, l'Ibis Sidi Maârouf, un autre sur la zone de Founty II à Agadir, tel était l'objectif principal du fonds d'investissement Risma, qui gère les marques du groupe hôtelier Accor au Maroc, lors de son entrée à la Bourse en 2006. En un peu moins de deux ans, cet objectif est atteint puisque ces établissements hôteliers sont sortis de terre. «La cotation de la société a été réalisée par augmentation de capital. Avec le fonds levé, nous avons réalisé plus que ce qui était prévu dans la note d'information du Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) », souligne Marc Thépot, PDG d'Accor Maroc et membre du Conseil d'administration de Risma. Au-delà du fait de trouver des moyens financiers sur le marché boursier à son plan d'investissement, le principal instrument de financement d'Accor Maroc avait d'autres objectifs, comme l'amélioration de la capacité d'endettement de l'entreprise. Sur ce point, Risma a réussi, puisque qu'elle est parvenue à financer à 100 % l'acquisition de Hilton Rabat en 2007 par un pool bancaire. «L'accueil fait à Risma à la Bourse a conforté les banques», affirme Marc Thépot. Il faut dire que pour le management de Risma, l'introduction en Bourse était une occasion de donner une nouvelle image du secteur du tourisme autre que celle émaillée par les difficiles relations entre hôteliers et banquiers. «La Bourse nous a permis également de formaliser des engagements d'investissements et des résultats», précise le PDG d'Accor Maroc. Capitalisant cette expérience, c'est un nouveau plan d'investissement qui se profile à l'horizon pour Risma. Le fonds d'investissement, avec le projet de repositionnement des Sofitel et le développement programmé du réseau Novotel, mijote l'idée de recourir à nouveau au marché boursier. Activité Acquisition, construction et exploitation d'ensembles touristiques Date de création 1993 Date d'introduction 15 mai 2006 Président du directoire Jean-Luc Motot