Sahara : La Slovénie apprécie l'initiative marocaine d'autonomie comme une bonne base    Nasser Bourita : un éclat diplomatique lors d'une tournée européenne ayant couvert six pays en une seule semaine    Xi Jinping et Hun Manet s'accordent sur le renforcement du partenariat stratégique global    Omar Hilale : Le retour au Sahara marocain conditionné par le recensement espagnol de 1974    Polisario : Sans salaires, les enseignants sont en grève    ODT appelle à un dialogue social urgent pour réformer la SNRT et protéger les droits des employés    Signature d'un accord stratégique entre la Banque Centrale de Mauritanie et la Bourse de Casablanca    Droits des personnes handicapées : une charte politique signée    Fraises congelées : le Maroc rafle la mise au Japon    Tourisme : Fès-Meknès vise le million de visiteurs en 2026    Conjoncture : la demande intérieure sauve la mise    MAVA organise la 3e édition du Forum africain sur l'investissement dans les chaines de valeur agricoles    La Bourse de Casablanca clôture dans le vert    DONGFENG MAROC livre le premier mini bus 100 % électrique au Royaume    «Times» choisit Rabat, la capitale tranquille du Maroc, plutôt que les centres touristiques habituels.    Le quartier d'affaires de Sandyford en Irlande et Casablanca Finance City scellent un partenariat    Un centre de recherche américain : des appels croissants pour classer le Polisario comme organisation terroriste en raison du soutien de l'Iran et de l'Algérie et de ses liens avec des groupes extrémistes    En crise avec l'Algérie, le Mali accueille une réunion militaire de l'Alliance du Sahel    Casablanca : Mobilisation contre l'arrivée d'un navire chargé d'armes pour Israël    UE-USA : la guerre commerciale de Trump bouscule les plans de la BCE    TikTok lance une fonctionnalité de vérification communautaire pour lutter contre la désinformation    Trump suspend l'accord TikTok en attendant une issue au conflit commercial avec la Chine    High Atlas Ultra Trail 2025 : Le sport au service du développement territorial    Football : les agents des joueurs du continent préparent leur conclave à Rabat    Real Sociedad : Nayef Aguerd toujours absent pour cause de blessure    Abdellah Birouaine restera à la tête du Raja jusqu'à la fin de la saison    Olympique Khouribga dément toute tentative de suicide d'un joueur et évoque des pressions pour sa naturalisation    Le Maroc améliore ses stades et ses villes en vue de la CAN 2025    El enfado de Bourita contra los aliados del Polisario en España    Le temps qu'il fera ce vendredi 18 avril 2025    Moroccan FM Bourita slams Polisario allies in Spain    DONGFENG MAROC entrega el primer minibús 100 % eléctrico en el Reino    Dislog Group and Morocco's 40 Under 40: a strategic alliance for Morocco's future    Santé et nutrition : L'UNICEF décortique ses initiatives au Maroc pour 2024    Les températures attendues ce vendredi 18 avril 2025    Jazzablanca 2025 : 180 musiciens, 26 concerts et une création Gnaoua inédite    Wizkid et Lojay enflammeront Mawazine 2025 avec la puissance pure de l'Afrobeats    Festival : les "Renaissances" des musiques sacrées    Expositions : We Arty conjugue la création artistique à Marrakech    Tous chemins mènent au SIEL : navettes gratuites depuis quatre points stratégiques    Mawazine 2025 : Becky G enflammera la scène de l'OLM Souissi le 22 juin    SIEL 2025 : Le prince Moulay Rachid préside l'ouverture de la 30e édition    Le ministre des Affaires étrangères espagnol salue la solidité des relations avec le Maroc et les qualifie de "meilleures de l'histoire"    CAN U17 : Billetterie de la Finale Maroc-Mali    Candlelight illumine le Cap Spartel : une rencontre historique entre musique et patrimoine    SM le Roi félicite le président syrien à l'occasion de l'anniversaire de la fête de l'évacuation    Rabat : signature d'un mémorandum d'entente entre l'Université Al Akhawayn et l'Université américaine de Sharjah    La Chine appelle Washington à cesser les pressions et réaffirme sa volonté de coopérer sans renoncer à ses intérêts    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Diversification des marchés: Des ALE à revoir ! 3/4
Publié dans Challenge le 20 - 12 - 2012

Abdelkader Amara et Miriam Sapiro, lors de la signature à Washington, d'un accord de facilitation des échanges commerciaux entre le Maroc et les Etats-Unis.
Profiter plus des accords de libre-échange tout en sauvegardant le secteur privé marocain, en référence aux lois et règles régissant le commerce, voilà le nouvel ordre du commerce extérieur marocain.
Au fil des dernières décennies, le Maroc a signé à tour de bras des Accords de Libre- Echange (ALE). Aujourd'hui, tout le monde s'accorde à dire que cette ouverture ne lui a pas forcément été bénéfique, qu'elle soit avec les pays occidentaux ou même arabes. Mais à ceux qui pensent que le Maroc peut rebrousser chemin, le chef du gouvernement retire tout espoir. «Il n'est plus question de revoir nos accords de libre-échange ni de remettre en cause notre politique de libéralisation», lâche Abdelilah Benkirane. Selon El Aïd Mahsoussi, Secrétaire général du ministère du Commerce Extérieur, ce ne sont pas les accords qu'il faut remettre en cause. «Si on analyse le contenu des ALE d'une façon générale, je suis convaincu que nous avons obtenu énormément d'avantages», explique-t-il. Et de poursuivre, «malheureusement, nous n'avons pas pu les exploiter à cause de tous les problèmes liés à la compétitivité de l'offre exportable. Dans ce sens, nous ne pouvons pas reprocher à nos partenaires le fait d'avoir exploité ce que nous leur avons concédé».
Pour le Secrétaire général du commerce extérieur, la solution pour la balance commerciale marocaine passerait par une offre améliorée en termes de quantité, de qualité et d'adaptabilité par rapport aux besoins des marchés cibles. Car, la demande extérieure étant en perpétuelle mutation. Il est indispensable pour le Maroc de pouvoir suivre la tendance. Des études internes au département du commerce extérieur ont démontré théoriquement, que dans un scénario de la complétude de la réalisation des stratégies sectorielles, dans le cadre d'une meilleure exploitation des ALE, le déficit commercial peut être réduit jusqu'à 75% si ce n'est plus. Bien évidemment, ceci reste théorique. Car, au-delà de la probabilité de l'exécution de toutes les stratégies sectorielles lancées qui dépendent fortement des affaires internes, l'exploitation des opportunités dépend de plusieurs facteurs exogènes que le Maroc ne maitrise pas toujours. Quoique, les autorités de tutelle tentent autant que possible de rectifier le tir. «Nous nous sommes réunis il y a quelques jours avec notre partenaire américain pour évaluer notre ALE et les problématiques qui se posent dans le cadre de son exécution», tient à préciser Abdelkader Amara. «Le Maroc a exprimé sa volonté d'atteindre 3 milliards de dollars d'exportations et 1 milliard de dollars d'investissements américains au Maroc», a-t-il précisé. En voilà une action concrète. Il ne reste plus qu'à préciser les contours de ces objectifs d'une manière pragmatique et tangible. Le ministre affirme que la même démarche sera menée auprès du partenaire historique du Maroc, à savoir l'Union Européenne.
Ceci reste, toutefois, insuffisant pour contenir le déficit commercial. Une action parallèle à la promotion des exportations doit absolument être menée. Contenir les importations compressibles est une des plus vieilles méthodes pour réduire le déficit de la balance commerciale. «Il faut agir sur les importations à travers le système normatif et les mesures de défenses commerciales», préconise El Aïd Mahsoussi, Secrétaire général du ministère du Commerce Extérieur.
Il ne s'agit pas de revenir au protectionnisme mais d'actionner les mesures prévues par les lois et les accords internationaux. D'ailleurs, Abdelkader Amara verse dans le même sens. «Le choix de l'ouverture pris par le Maroc ne l'empêchera pas de préserver son tissu économique grâce aux mesures consenties dans le cadre des lois et règles régissant le commerce international», avance Amara. Il poursuit, «bien qu'il soit un marché ouvert, le Maroc n'est pas accessible à outrance». Le mot est lâché. Les mesures antidumping, compensatoires ou de sauvegarde ne sont plus un tabou.
Le ministère sur le pied de guerre !
Les actions du ministère de tutelle se veulent être diversifiées et transversales. Ainsi, plusieurs programmes ont été pensés dans ce sens. A commencer par la poursuite des efforts fournis dans le programme d'appui aux consortiums d'exportations.
L'objectif est d'atteindre 55 nouveaux consortiums à l'horizon 2015. Autre mécanisme actionné dans cette guerre à l'export : les contrats de croissance à l'export. Cette mesure est mise en place au profit de 375 entreprises exportatrices ou potentiellement exportatrices. Il s'agit d'un appui financier pour la prise en charge partielle de charges liées aux actions de promotion et de développement des exportations des entreprises. «Le détail des contrats de croissance à l'export sera dévoilé début 2013», promet Abdelkader Amara. Enfin, les PME exportatrices disposent également de la possibilité d'avoir recours au programme «Audit à l'export».
Ce dernier, vise à soutenir 1000 PME dans l'amélioration de leurs systèmes à l'export, à travers un diagnostic de leurs capacités.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.