L'Economiste s'intéresse dans son édition de ce mardi 25 février à l'industrie du cuir. Traiter les dysfonctionnements de l'amont de la filière tannerie est l'un des principaux challenges du secteur du cuir. Pour la Fédération marocaine des industries du cuir (Fedic), la maîtrise de l'amont va améliorer la qualité des produits et augmenter la production d'environ 20%, souligne le journal. Les professionnels parient sur la mise en service de zones industrielles dédiées à la structuration et à la dynamisation du secteur. « Trois grandes zones sont prévues dans un horizon assez proche : Casa City Shoes, le parc industriel d'Ain Cheggag (Fès) et la Bourse du cuir à Agadir », explique au quotidien Hamid Ben Rhrido, président de la Fedic. Pour l'heure, la filière peine à se mettre à niveau. Il faudra attendre encore deux ans pour que soit opérationnel le parc industriel de Fès, pourtant très stratégique. « Toutes les études architecturales ont été réalisées. Prochaine étape, l'aménagement. Il faudra compter une année, voire deux ans au plus tard », note Hicham Azmi, directeur des écosystèmes du cuire à la Fidec.