Les statistiques relatives au marché automobile des véhicules neufs à fin juin, fraîchement dévoilées par l'Association des importateurs de véhicules au Maroc (Aivam), ne font que le confirmer : le marché dans sa globalité patine toujours. Et l'hémorragie ne semble pas près de s'arrêter. L'heure n'est guère aux réjouissances pour plus de la moitié des importateurs automobiles de véhicules neufs de la place qui doivent composer avec la frilosité du marché. Pour ce qui est du seul mois de juin, les ventes de véhicules particuliers (VP) ont enregistré une baisse de -1,59 % comparée à la même période de l'année dernière. Certes, plusieurs opérateurs ont su tirer leur épingle du jeu. Outre le tandem Peugeot et Citroën, dont tous les indicateurs sont dans le vert, d'autres opérateurs comme Hyundai, Kia, Mitsubishi, Opel, ou encore Renault peuvent se satisfaire de leurs scores. De même que la plupart des opérateurs qui officient dans l'utilitaire léger ont comptabilisé de bonnes ventes le mois dernier, le segment ayant affiché une croissance de 15,75%. La période estivale qui s'annonce à grands pas, suivie dans la foulée par la rentrée scolaire, ne devrait pas permettre aux professionnels d'inverser cette tendance baissière des ventes. Un semestre morose Au cours du premier semestre, 80 735 véhicules de tourisme et utilitaires légers ont été écoulés contre 90 726 en 2018, soit une baisse de -11, 01 %. Une fois de plus, le segment des VUL pris dans son entier surfe sur un trend haussier avec près de 8 225 utilitaires écoulés contre 6 715 l'année dernière. Ford s'octroie la plus haute marche du podium avec 1 236 véhicules utilitaires écoulés durant le premier semestre. Renault prend place sur la deuxième marche du podium grâce à ses 1 211 réalisations alors que Dacia hérite de la troisième place avec 910 VUL vendus. Si l'on s'en tient au seul segment des véhicules particuliers pour ce premier semestre, le tableau n'est guère réjouissant puisque le marché totalise une régression de -13, 69 %, Dacia conservant son fauteuil de leader malgré une baisse de -14, 71%, suivi toujours de Renault, en régression de -9,47 %. C'est Peugeot qui demeure toujours en troisième position avec 5 490 véhicules immatriculés, assortis à une croissance de 17,83%. Reste le segment Premium qui demeure une affaire allemande, BMW demeurant en tête de sa catégorie avec 1334 voitures neuves vendues –14,38 %), suivi de Mercedes qui a écoulé 1305 véhicules depuis le début de la l'année (-16,67 %) et d'Audi qui affiche 963 unités écoulées (-29,71%).