Le site ‘'barlamane.com'' a publié jeudi une photo de la députée du PJD , Amina Maelainine, dansant dans la belle avenue du tourisme sexuel à Paris. Son apparition sous les cieux de la France dépouillée de ses vêtements voilés, continue de soulever un tollé au sein de l'opinion publique, malgré sa tentative de camoufler le scandale qui a mis à nu le double langage véhiculé par nombre d'hommes et femmes du PJD. Dans ce contexte, le directeur du journal Al-Akhbar, Rachid Nini, a consacré sa chronique quotidienne ‘'Chouf Tchouf'', à ce sujet avec un titre inspiré de la chanson de l'Egyptienne Ismahane intitulée ‘'Layali al-Ons à Vienne'' (les nuits en bonne compagnie à Vienne). Dans sa chronique alléchante au journal Al Akhbar, Nini a tenu à souligner qu'en ‘'ma qualité de journaliste, dont la mission est de surveiller, en tant que contribuable, tous ceux qui gèrent les fonds publics, je ne m'empêcherais pas de jeter un regard observateur sur ces photos de la députée et cadre du Parti de la justice et du développement, Amina Maelainine, pendant qu'elle profite de ses vacances d'été sans hijab ni vêtements islamiques qu'elle porte habituellement au Maroc et au sein de l'institution parlementaire''. ‘'Son apparition au Parlement européen avec un look de jeune libérée et sans foulard, aurait été des plus normales s'il s'agissait d'une femme du peuple, mais comme elle est membre d'un parti qui se targue de sa référence islamique et fait du foulard, de la barbe et des vêtements islamiques traditionnels, un symbole de pureté qui distingue ses militants et dirigeants des autres partis politiques, cela amène à poser une grande question : Pourquoi notre députée porte-t-elle un foulard quand elle est au Maroc et se libère de ce tissu une fois en Europe?. En d'autres termes, pourquoi se veut-elle musulmane au Maroc et Laïque en Europe. Et le chroniqueur d'ajuter que le problème est qu'ils ne veulent pas comprendre qu'ils ne sont pas des gens ordinaires. Ce sont des parlementaires et des ministres qui perçoivent leurs appointements des contribuables. Et lorsqu'ils s'immiscent eux-mêmes dans des questions d'opinion publique, le public est fondé de connaître ces questions dans ses plus infimes détails, insiste-t-il. L'intérêt que portent les médias à la photo de la députée PJD, se justifie par le fait qu'elle n'est pas une femme ordinaire, mais un personnage public. Outre sa fonction de députée, elle est, il faut le dire, une personnalité controversée en raison de ses déclarations, de ses sorties médiatiques et de ses positions qui traduisent un attachement sans faille aux nobles traditions de l'islam dans la forme et le contenu.