Déterminé à faire bénéficier ‘'l'association du développement du monde rural'', basée à Rabat et présidée par Moulay Smail Alaoui, ancien ministre et ex-secrétaire général du PPS, d'une subvention d'un montant de 4.000.000 dhs, Habib Choubani, dirigeant du PJD et président du Conseil de la région Daraâ-Tafilalet, a recouru, encore une fois, au procédé du paiement par réquisition, défiant ainsi les lois en vigueur régissant les conseils des régions. Ce recours a été opéré en dépit du rejet de cette convention par le trésorier provincial d'Errachidia pour défaut d'approbation du conseil de la région Daraâ-Tafilalet et du manque de visa du ministère de l'intérieur, a appris barlamane.com de sources concordantes. Le trésorier provincial n'a d'autre choix que de rejeter cette réquisition, car elle n'a pas été annexée à la note d'observation portant sur le rejet du déblocage de ce montant par voie ordinaire, comme stipulé par les dispositions légales en vigueur. Des membres du conseil ont exprimé à barlamane.com leur étonnement de la décision absurde de Choubani et de son entêtement à vouloir faire bénéficier l'association de Smail Alaoui de ce pactole par tous les moyens. Papy Smail Alaoui que d'aucuns pensaient qu'il coulait une retraite paisible avait en fait trouvé une nouvelle occupation juteuse. Des observateurs croient dur comme fer que son alignement tardif aux côtés de Taoufiq Bouachrine est loin d'être dicté par des principes politiques, et ne serait en réalité qu'une tentative de faire pression sur les autorités pour lui débloquer les 4 million de dirhams. Une sorte de chantage qu'affectionnent bien nombre de faux défenseurs des droits de l'homme. Comme le montre ce document que barlamane.com publie, Habib Choubani avait opté pour le même procédé pour prendre en location l'hôtel ‘'Al Goulla'', situé à la commune rurale Mdaghra, en vue de l'ériger, entre autres, en centre d'accueil des membres du conseil de la région et de ses invités. Mais le trésorier provincial a rejeté la demande de Choubani parce que le PV d'expertise établi par la commission Ad Hoc a relevé que ce bien est la propriété de plusieurs héritiers, parmi lesquels figure Rachid Slimani, un marocain résidant en France, qui cherche à établir le contrat de bail en son propre nom.