Le procès de Bouachrine s'est poursuivui en présence des plaignantes, notamment kholoud El Jabri, une des premières présumées victimes du directeur de publication de Akhbar Al Yaoum à avoir déposé plainte contre lui pour harcèlement sexuel. La défense des victimes a pris la parole pour dénoncer la présentation d'un certificat médical qui justifie l'absence de Afaf Bernani, qui avait auparavant manifestée pour l'inclusion de son nom dans la liste des plaignantes qui auraient accusé Taoufik Bouachrine de viol. Après des escarmouches entre la défense de Bouachrime et celle des victimes, El Jabri a vécu une crise nerveuse et s'est effondrée devant le juge. Les avocats ont annoncé au début qu'ils avaient obligés les victimes à se présenter malgré leurs états psychiques et physiques détériorés. « L'affaire n'est pas personnelle » a annoncé Amina Talbi, avocat de la défense d'El Jabri. « Kholoud El Jabri subit une forte pression de son entourage, de ses collègues et des médias qui l'évoquent dans leurs articles. La victime est sous suivi psychologique et ne pourra pas se présenter à son bureau alors que son directeur est lui même l'accusé. Le certificat médical qu'elle a présenté est un certificat légal présenté dans le cadre des lois de travail » a poursuivi Talbi. « En tant que collectif de défense de Kholoud El Jabri nous exigeons le versement de son salaire » a ajouté un deuxième avocat. Une deuxième levée momentanée de l'audience a été par la suite annoncée par le président.