Le département de tutelle a procédé à la mise en place d'un Centre provincial pour la sauvegarde et l'interprétation des gravures rupestres au niveau de la ville de Tata. Le parc national du patrimoine rupestre, qui a pour mission la documentation, l'étude et la protection de ce patrimoine archéologique enraciné, a réussi à recenser plus de 400 sites répartis sur plusieurs régions au niveau national. Le Centre a procédé également à la supervision des programmes de recherches archéologiques et scientifiques, comme il a contribué à la mise en place des programmes de fouilles dans les régions de Tata, Tan Tan, Al Haouz, Aousserd, entre autres, indique un communiqué du ministère de la Culture et de la Communication, relayé par la MAP. Dans le cadre des efforts déployés par le ministère de la Culture et de la communication-département de la culture pour protéger et réhabiliter le patrimoine archéologique national, il œuvre à l'exécution des programmes et projets relatifs à la protection des gravures rupestres dans les régions du sud contre les actes de pillage et de destruction, précise le document. La même source relève qu'une série de réunions scientifiques et de communication, portant sur la protection des sites d'art rupestre contre les menaces auxquelles ils peuvent être exposés, ont été tenues aux niveaux national et international, dans le but de valoriser ce patrimoine culturel et mobiliser les collectivités territoriales et les acteurs de la société civile pour adhérer aux programmes élaborés par le ministère visant à préserver les sites d'art rupestre. Faisant savoir que, le ministère veille également à organiser des sessions de formation portant sur la préservation du patrimoine rupestre au profit des acteurs locaux ainsi qu'à équiper les cadastres des outils bureautiques et des différents moyens de travail pour les utiliser dans les actions de sensibilisation et dans les diverses activités culturelles.