les équipes composant le groupe B (Espagne, Iran, Maroc et Portugal) sont, sans exception, très difficiles et la qualification va sourire au meilleur et au plus fort », a déclaré, vendredi à Moscou, le sélectionneur iranien Carlos Queiroz. Le coach des iraniens, qui disputent leur 5e mondial (1978, 1998, 2006 et 2014) mais sans jamais passer le premier tour, connaît « fort bien » les sélections de l'Espagne et du Portugal, deux pays où il avait exercé en tant que technicien, et leur style de jeu alors que la sélection marocaine est une formation solide qui a dominé l'une des équipes africaines de référence en l'occurrence la Côte d'Ivoire et réaliser un excellent parcours éliminatoire sans encaisser le moindre but. « Il y a une différence entre les réalités sur le terrain et entre les données et les chiffres », a ajouté le technicien portugais Carlos Queiroz à l'issue du tirage du sort de la 21e édition de la coupe du monde de football. « Ce sont les confrontations sur le terrain qui peuvent décider de la qualification au tour suivant, ce qui signifie que chaque équipe a toutes les chances de poinçonner son ticket pour les huitièmes de finale », a-t-il ajouté. Les Lions de l'Atlas entameront, le 15 juin à Saint-Pétersbourg, les phases finales face à la sélection iranienne, pour le compte du groupe B. Ils livreront, cinq jours plus tard, leur 2e match de poule contre l'équipe portugaise le 20 juin dans la capitale russe Moscou avant de clore, le 25 juin, leur parcours du premier tour à Kaliningrad.