Le terroriste responsable de l'attentat de Manhattan était lié à Daech et s'était radicalisé aux Etats-Unis, selon le gouverneur de l'Etat de New York. L'attaque était préparée depuis plusieurs semaines, a rapporté associated press (AP). La capitale économique des Etats-Unis a connu mardi, son premier attentat meurtrier depuis le 11 septembre 2001. Lors d'une conférence de presse, mercredi, John miller, le chef de la police de New York a déclaré que l'attaque était préparée depuis plusieurs semaines. D'après l'enquête conduite, il apparaît que M. Saipov planifiait ceci depuis plusieurs semaines. Il l'a fait au nom de l'EI et parmi les objets découverts sur les lieux se trouvait un message manuscrit en arabe, citant l'EI, a déclaré John Miller en conférence de presse. Selon plusieurs médias américains, il s'agirait de Sayfullo Saipov, un Ouzbek habitant dans le New Jersey, où la camionnette avait été louée. Il disposait d'un titre de séjour permanent, et travaillait comme chauffeur pour Uber. Le New York Times a précisé qu'il avait déjà «été sous le radar» de la police pour des délits mineurs. Le FBI n'avait jamais enquêté sur le suspect. Il était arrivé aux Etats-Unis en 2010. L'attentat n'a pas été revendiqué mais cet après-midi, le gouverneur de l'Etat de New York, Andrew Cuomo a affirmé sur CNN qu'«il était lié à l'EI et s'est radicalisé» aux Etats-Unis. Selon lui, le jeune homme était «le modèle du loup solitaire». «C'est après qu'il soit arrivé aux Etats-Unis qu'il a commencé à s'informer sur l'EI et l'islamisme radical», a indiqué le gouverneur, ajoutant qu'il n'y avait pour l'heure aucun signe qu'il n'ait pas agi seul ou que son acte fasse partie d'une opération toujours en cours ou d'autres projets d'attentat. L'homme est connu des services de police pour des faits mineurs et «la police de l'Etat de New York l'a même aidé une fois à sortir d'un fossé». Le chauffeur avait également laissé un message manuscrit dans lequel il prête allégeance au groupe Etat islamique, ont affirmé des sources proches du dossier à des médias américains. Les enquêteurs ont découvert ce message rédigé en arabe près du véhicule ont précisé deux responsables des forces de l'ordre sous couvert d'anonymat au New York Times.