Le coordinateur national de la Ligue Amazigh des Droits de l'Homme (LADH), Anghir Boubker, a indiqué que les chiffres du Haut-commissariat au plan (HCP) prétendant que les Amazigh constituent une minorité au Maroc, ne sont pas crédibles et manquent d'intégrité scientifique, comme ils témoignent d'un racisme sous-jacent. Dans une déclaration à ‘'barlamane.com'', le coordinateur de la LADH, qui a appelé à ne pas adopter les chiffres, non fiables, du HCP, a souligné que le Maroc est un pays amazigh, et que la langue amazigh, avec ses trois branches, est très utilisée dans les différentes villes et localités du pays, tout comme l'arabe dialectal marocain qui est un mélange de langues arabe, amazigh, française et espagnole. Boubker Anghir a, d'autre part, appelé le Haut-commissariat de Lahlimi à revoir ses chiffres qui constituent, selon lui, une discrimination à l'encontre des Amazigh, comme ils ne reflètent pas la réalité et la diversité linguistique et culturelle du Maroc Pour sa part, la Ligue Amazigh des Droits de l'Homme (LADH), demande, dans un communiqué, d'accélérer l'adoption de la loi organique concernant l'activation du caractère officiel de la langue amazigh, avec la participation des organisations amazigh. La LADH exprime, in fine, le souhait de voir les récentes résolutions de la commission des Nations Unies sur les droits économiques, sociaux et culturels, qui a recommandé à l'Etat marocain de combattre toute forme de discrimination et d'exclusion à l'encontre des Amazigh.