La privation en termes de scolarisation contribue à 55,3% de la pauvreté multidimensionnelle au niveau national. Lors de la présentation, mercredi à Rabat, des principaux résultats de cette étude, il a été révélé que la privation en termes de scolarisation des adultes contribue à elle seule à 34% de la pauvreté au niveau national, tandis que la non-scolarisation des enfants contribue à hauteur de 21,3% à l'indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM). En milieu urbain, 60,8% de la pauvreté multidimensionnelle est due aux déficiences en termes d'éducation, contre 54,5% en milieu rural, selon une étude du haut commissariat au plan (HCP). Quant aux privations en termes d'accès aux infrastructures sociales de base, elles contribuent à 19,7% de la pauvreté multidimensionnelle au niveau national. Cette contribution s'élève à 14,1% pour les privations en termes de conditions d'habitat et à 10,9% en termes de santé, précise la même source. Cette étude a démontré également que les privations en terme de santé contribuent à hauteur de 24,5% à la pauvreté urbaine, tandis que la pauvreté rurale, elle s'explique principalement par les privations en termes d'accès aux infrastructures sociales de base (21,2%) et de conditions d'habitation (15,3%). L'étude décompose aussi la pauvreté multidimensionnelle des régions par source de privation. Ainsi la contribution des privations en termes d'éducation oscille entre 28,7% à Darâa-Tafilalet et 43,4% à Dakhla-Oued Ed-Dahab, ajoute la même source, précisant que les déficiences en terme de scolarisation des enfants contribuent à la pauvreté multidimensionnelle à hauteur de 13,4% à Dakhla-Oued Ed-Dahab contre 27,3% à Casablanca-Settat. Les privations en termes d'accès à l'eau, à l'électricité et à l'assainissement contribuent, selon l'étude à environ 10,8% de la pauvreté à Laâyoune-Sakia Al Hamra, contre 24,6% à Beni Mellal-Khénifra. Quant aux privations en termes de conditions d'habitat, elles contribuent à 4,4% de la pauvreté à Laâyoune-Sakia AL Hamra, contre 20,7% à Darâa-Tafilalet.