Le président turc Recep Tayyip Erdogan estime que l'ultimatum adressé au Qatar est "contraire au droit international". Recep Tayyip Erdogan a en effet déclaré : "Nous soutenons la position du Qatar. Nous considérons qu'il s'agit d'une attaque contre les droits souverains d'un pays et que cette liste de 13 demandes va trop loin. Pour nous, elle est contraire au droit international". L'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont rompu leurs relations diplomatiques avec le régime de Doha, accusé de soutenir le terrorisme, et ils exigent aussi la fermeture d'une base militaire turque implantée au Qatar. Inacceptable pour Recep Tayyip Erdogan : "Nous demander de retirer nos troupes est une forme d'irrespect pour la Turquie." Par ailleurs, Ankara a commencé à envoyer – par la voie des airs ou par la mer – des denrées alimentaires au Qatar, confronté à l'embargo imposé par ses voisins. À noter que, l'Arabie Saoudite et ses alliés ont donné 10 jours à l'Emirat pour se plier à une liste de 13 demandes, comme par exemple coopérer moins étroitement avec l'Iran ou fermer la chaîne de télévision Al-Jazeera.