Le roi Felipe VI d'Espagne te son épouse Letizia étaient attendus ce lundi 24 avril aux îles Canaries, pour une visite de deux jours dans l'archipel espagnol, la première depuis son intronisation en juin 2014. Avec cette visite, le monarque espagnol aura ainsi visité officiellement les 17 communautés autonomes espagnoles à l'exception des présides de Sebta et Melillia. Pour l'instant, fait remarquer le site espagnol Monarquia Confidencial, Felipe VI ne s'est pas rendu dans ces deux villes en dépit des invitations reçues de la part des gouvernements autonomes de ces deux enclaves. « Aprés presque trois ans depuis l'intronisation le 19 juin 2014, les présidents de Sebta et Melillia, respectivement Juan Jesús Vivas et Juan José Imbroda, ont exprimé leur souhait de voir le chef de l'Etat (Felipe VI) rendre visite à leurs villes », ecrit le site selon lequel, ils (les deux présidents) l'ont fait aussi bien en paroles, y compris lors de la cérémonie d'investiture, et également dans des déclarations publiques, ainsi qu'à travers des lettres d'invitation envoyée au Palais de la Zarzuela. Rien ne fût, souligne le site qui rappelle l'annonce, il y a quelques mois, d'une visite courant 2017 de Felipe VI et son épouse au Maroc, à l'invitation du roi Mohammed VI. Selon ce site, une voyage de Felipe VI à Sebta et Melillia ne manquera pas de susciter une réaction d' »indignation » de la part des autorités marocaines eu égard au fait que « la monarchie alaouite continue de revendiquer la souveraineté sur les deux villes espagnoles (tout comme le rocher de Vélez de la Gomera, les îles d'Al Hoceima et les Iles Jâafarines) comme faisant partie du territoire marocains et partant, devront être décolonisés ». Il rappelle à cet égard la visite effectuée en 2007 à Sebta et Melillia par le roi Juan Carlos 1er, père de l'actuel monarque, et de la reine Sofia, et au cours de laquelle, le Maroc avait protesté de manière vigoureuse allant même jusqu'à rappeler son ambassadeur à Madrid.