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Un centre de recherche américain : des appels croissants pour classer le Polisario comme organisation terroriste en raison du soutien de l'Iran et de l'Algérie et de ses liens avec des groupes extrémistes
La Foundation for Defense of Democracies (FDD), un centre de recherche américain spécialisé dans les questions de sécurité nationale et de lutte contre le terrorisme, a révélé des informations préoccupantes sur les activités du Front Polisario, soutenu par l'Algérie et armé grâce à une formation militaire iranienne. Selon un rapport récent, ce mouvement ne se limite pas à ses revendications séparatistes contre le Maroc, mais entretient également des liens étroits avec des groupes djihadistes et des régimes hostiles, suscitant une inquiétude croissante au sein de la communauté internationale quant à la menace qu'il représente pour la sécurité régionale et internationale. Le rapport indique que l'Iran utilise son bras armé, le Hezbollah, pour former des éléments du Polisario, et que des centaines de combattants de ce groupe ont été arrêtés en Syrie, où ils participaient à des opérations en soutien au régime de Bachar al-Assad. Ces liens illustrent à quel point le Polisario est devenu un outil au service de l'expansion de l'influence iranienne en Afrique du Nord. Les premiers signes de cette coopération remontent à 2018, lorsque le Maroc a accusé Téhéran d'avoir fourni au Polisario des armes sophistiquées, notamment des missiles sol-air, via l'ambassade iranienne à Alger. Cette affaire a conduit Rabat à rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran. Plus alarmant encore, des rapports ultérieurs ont confirmé que le Polisario avait reçu des drones kamikazes de fabrication iranienne, utilisés ensuite dans des simulations d'attaques contre le territoire marocain. Le rapport pointe également la responsabilité majeure de l'Algérie dans le soutien logistique et politique au Polisario, en lui fournissant financement, armement et en hébergeant ses dirigeants dans les camps de réfugiés de Tindouf. Parmi les figures liées au Polisario, on retrouve Adnan Abou Walid al-Sahraoui, ancien émir de Daech dans la région du Sahel, qui avait auparavant occupé un poste de responsabilité au sein du Front. Ce parcours témoigne de l'infiltration des idéologies extrémistes dans les rangs du Polisario et de la transformation des camps de Tindouf en foyer de recrutement pour les organisations jihadistes. Le danger ne se limite pas aux adultes. Des ONG internationales ont rapporté que les dirigeants du Polisario exploitent des enfants dans les camps de Tindouf, les privant de leur droit à l'éducation pour les soumettre à des formations militaires, en violation flagrante des conventions internationales relatives aux droits de l'enfant. Face à ces développements inquiétants, des voix s'élèvent au sein des milieux politiques américains pour demander le classement du Front Polisario comme organisation terroriste et l'ouverture rapide d'un consulat américain dans la ville de Dakhla, en signe de soutien à la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Une telle décision constituerait un tournant crucial dans la lutte contre le terrorisme transnational soutenu par l'Iran et ses alliés dans la région.