Las rafles effectuées par les forces de l'ordre marocaines dans les environs du point de passage de Sebta ont beaucoup réduit la pression migratoire à tel point qu'aucune prise d'assaut massive de la double clôture séparant le préside occupé du Maroc de la part des subsahariens n'a été enregistrée en deux mois. Selon l'agence EFE citant des sources policières espagnoles, les rafles effectuées par les autorités marocaines ont pour objectif d'éviter que les immigrés illégaux n'approchent le périmètre frontalier en vue d'une entrée massive de force. Ces rafles, poursuit la même source, ont eu lieu alors que le Centre d'accueil provisoire pour immigrés (CETI) de la ville a dépassé sa capacité d'accueil depuis février dernier suite à l'arrivée en trois jours de 800 immigrants subsahariens qui ont pu accéder à Sebta lors de deux opérations. La première a eu lieu le 17 février avec l'accès de 498 personnes, alors que la seconde s'est produite le 20 du même mois avec 356 autres subsahariens. Le CETI, dont la capacité d'accueil est limitée à 512 places, abrite actuellement quelques 900 immigrants, la majorité des subsahariens.