Un total de 2564 personnes ont réussi à accéder en 2016 au préside occupé de Sebta de manière illégale et par différentes méthodes, selon des chiffres fournis par la Délégation du gouvernement autonome de cette ville. Parmi ces personnes, 1916 immigrés subsahariens, 559 algériens et 89 d'autres nationalités. Ces immigrés illégaux ont réussi à entrer dans cette ville à travers la double clôture qui sépare ce préside du Maroc (souvent prise d'assaut par des centaines de subsahariens), à bord d'embarcations et dans de double fonds aménagés à l'intérieur de véhicules, indique la même sourcé citée jeudi par l'agence EFE. En 2015, le nombre d'entrées illégales avait atteint 2138, dont 1535 subsahariens, 481 algériens et 122 d'autres nationalités, contre 1653 (927 subsahariens, 445 algériens et 281 d'autres nationalités) en 2014. Le Centre d'accueil provisoire pour immigrés (CETI), d'une capacité de 512 places, accueille à présent 917 personnes dont 701 subsahariens, 194 algériens et 22 d'autres nationalités. Parmi ces subsahariens, 386 qui disent être originaires de Guinée Conakry, 216 du Cameroun, 29 de Cote d'ivoire et 21 de Gambie.