Le blocage des négociations supervisées par l'ONU au sujet du Sahara, est du à l' »absence de volonté et de sérieux » de la part du Maroc, la visite privée du roi Mohammed VI à Cuba est « un « échec », tout comme le retour du Maroc à l'Union Africaine. Quant à la situation à El Guergarat et le retrait unilatéral des forces armées marocaines, il s'agit d'un non événement, et le refus des séparatistes du Polisario devenus « l'armée sahraouie » de se retirer de cette zone, c'est tout ce qu'il y a de plus naturel. Voila en gros le résumé de l'intervention d'un ancien journaliste de la première chaîne de télévision marocaine Al Oula , animateur du JT, le sahraoui Mohamed Radi Ellili qui a choisi, ou plutôt on l'a choisi pour faire partie du débat sur le nouveau rapport du secrétaire général de l'ONU sur le Sahara, lors de l'émission de « Paris Direct » en arabe, de la chaîne d'infos « France 24 », connue pour son hostilité à l'égard du royaume. Ce journaliste, dont le licenciement par la chaîne de Faiçal Laraichi, lui est resté en travers de la gorge, ne pouvait rêvait d'un aussi meilleur endroit pour lancer ses diatribes et tirer à boulets rouges sur ce Maroc qu'il glorifiait pourtant il n'y a pas si longtemps. Sous le prétexte de défendre cet « être humain » qu'est le citoyen sahraoui victime du conflit du Sahara, mais qu'il se gardait de défendre lorsqu'il animait le JT d'Al Oula, Radi Ellili, qui se targue d'avoir couvert les cinq rounds de négociations sur le Sahara à Manhasset (banlieue de New York) pour le compte de la première chaîne nationale, est arrivé à cette conclusion qui veut que son pays, le Maroc- ou du moins ce qu'il faisait croire lorsqu'il paraissait à l'écran-, est le seul responsable de l' »échec » des négociations. Il en a mis du temps, beaucoup de temps à parvenir à cette conclusion, une fois qu'il ait trouvé « refuge » en France où il a obtenu sa carte de presse par on sait quel subterfuge. ET ce journaliste, dopé par la présence sur le plateau de l'émission d'un autre « analyste », algérien celui-là, de se perdre en conjectures et donner libre cours à son animosité à l'égard de son « pays » et de son « roi » auquel il reproche de s'être rendu à Cuba sans « visite officielle ». Quid du retour du royaume à l'Union Africaine, là aussi « un échec », qui, selon lui, a été transformé en « un succès » par les marocains grâce à « une chanson qu'on diffuse en boucle chaque soir sur la télévision nationale », de quoi provoquer le rire de l'animatrice de « Paris Direct » qui a saisi au rebond cette « information » pour se moquer à sa manière du Maroc. Radi Ellili qui semble ainsi suivre la tendance à la mode des « fake news », en parlant de cette chanson qui n'existe pas, revient sur la situation d'El Guergarat en affirmant que le retrait des forces marocaines leur a été « imposé ». Par qui, dieu seul le sait, même pas lui. Quant au Polisario qu'il qualifiait de « mouvement séparatiste », il est devenu « armée sahraouie ». C'est connu. le retournement de veste est une des caractéristiques de tout énergumène qui après avoir mangé à tous les râteliers, et qui, une fois privé d'une certaine économie de rente, ou de n'importe quel type de privilège, s'érige, sans crier gare, en opposants, voire en ennemi de son propres pays. Le cas de Radi Ellili devenu porte-parole de ceux-là mêmes qu'il traitait d'ennemis de l'intégrité territoriale et de séparatistes. « Souffle, souffle, vent d'hiver ; tu n'es pas si cruel que l'ingratitude de l'homme », disait William Shakespeare. https://youtu.be/cYX9eyn_mOU