Le secrétaire général du Parti de l'Istiqlal Habib Chabat a réagi aux propos de Taïeb Fassi-Fihri, conseiller du roi Mohammed VI pour les affaires étrangères, selon lequel la récente déclaration du dirigeant de ce parti mettant en doute la souveraineté de la Mauritanie a "causé des problèmes pour la diplomatie marocaine". Sur la forme, cette déclaration, selon Chabat, a été interprétée par les différentes catégories du peuple marocain comme étant un message qui est bien arrivé à destination, mais qui a « plombé l'enthousiasme exprimé par le peuple marocain suite au retour du royaume à l'Union Africaine. « Ce message est destiné au 17ème congres du parti de l'Istiqlal », a poursuivi le dirigeant du parti de la Balance affirmant détenir des informations selon lesquelles, Taïeb Fassi Fhri, serait derrière la lettre du groupe des 38 (anciens dirigeants et hauts responsables du parti) qui s'étaient insurgés contre Chabat demandant son départ car n'étant plus apte à diriger cette formation politique. Selon lui, le conseiller royal en exprimant ces propos, est « venu exécuter une mission », même si'il a affirmé lors de son interview, le 31 janvier dernier, sur le plateau de la première chaîne Al Oula, qu'il s'exprimait à titre personnel . Lors de cette intervention, Taïeb Fassi Fihri a affirmé que les opposants au retour du Maroc à l'Union africaine ont "exploité ces déclarations irresponsables pour démontrer que le Maroc porte une politique de domination, de non-respect de la légitimité et des frontières internationales". Il a également révélé que plusieurs délégations africaines ont fait part à leurs homologues marocains de l'exploitation de ces déclarations par les adversaires du Maroc.