Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a affirmé, mercredi 8 juillet , à Paris, à l'issue de sa réunion avec son homologue marocain, Taïeb Fassi Fihri, que le Maroc et la France ont une attitude commune sur toutes les questions d'ordre international. «Entre le Maroc et la France, il n'y a que de l'amitié et des projets». C'est en ces termes que le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a qualifié les relations entre les deux Etats. Le responsable français intervenait à l'issue d'une réunion avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïeb Fassi Fihri, tenue, mercredi 8 juillet, dans la capitale française. Cette réunion, organisée en présence de l'ambassadeur du Maroc en France, El Mostapha Sahel, a été consacrée à l'examen de plusieurs questions se rapportant aux relations bilatérales entre les deux Etats ainsi que la situation au Moyen-Orient et la zone Atlantique sud. La rencontre entre les deux responsables a été ainsi l'occasion de mettre l'accent sur les bonnes relations qui lient le Royaume à la République française. Le chef de la diplomatie française a affirmé, dans ce cadre, que le Maroc et la France ont une attitude absolument commune sur toutes les questions d'ordre international. M. Fassi Fihri qui s'exprimait à la même occasion, a rejoint, pour sa part, la déclaration de M. Kouchner en mettant l'accent sur «la forte convergence» des positions de Rabat et de Paris sur nombre de questions fondamentales ayant trait à la sécurité et à la paix. «Avec la France, nous avons un dialogue très approfondi sur des questions du continent africain, de la zone Atlantique ainsi que sur les rapports du Maroc avec l'Union européenne», a fait savoir le ministre marocain. M. Fassi Fihri qui s'est félicité de l'évolution des rapports entre le Maroc et la France a loué, ainsi, le rôle moteur et fondamental que joue la France dans le rapprochement entre le Maroc et l'UE. «Nous pensons que l'expérience que nous pourrons tirer du rapprochement entre nos deux pays peut aussi aider à modéliser un concept plus large à l'espace euro-méditerranéen», a-t-il souligné. S'agissant de la situation au Moyen-Orient, les deux responsables ont exprimé leur volonté de voir relancés les projets politiques dans la région. Il est question aussi, selon eux, de mettre fin à la colonisation et la création d'un Etat palestinien indépendant et viable sur tous les plans. Pour atteindre cet objectif, les deux parties se sont déclarées prêtes à se dévouer l'une et l'autre. En outre, M. Fassi Fihri a fait part du «désir fort» du Maroc de voir s'ouvrir des négociations dans les meilleurs délais et selon un calendrier précis afin de résoudre le conflit. «En tant que président du Comité Al Qods, SM le Roi Mohammed VI œuvre pour que la ville sainte soit un lieu de tolérance et de cohabitation entre les différentes religions», a-t-il noté. Concernant le projet de l'Union pour la Méditerranée, le ministre français s'est félicité de la relance de ce projet, rappelant la tenue de la réunion ministérielle sur les projets de l'UPM dans le domaine du développement durable le 25 juin dernier. Ainsi que la tenue, mardi dernier, à Bruxelles, de la réunion des ministres des Finances de l'UPM, en marge de la deuxième réunion des ministres européens de l'Economie et des Finances (ECOFIN).