La désignation de Brahim Maissour (membre du bureau central de l'AMDH, PADS) en tant que membre du collectif de défense des séparatistes impliqués dans les événements de « Gdim Izik », dont la première audience du procès a eu lieu le 26 décembre dernier à Salé, ne cesse de susciter le mécontentement au sein des avocats de cette formation politique, a appris barlamane.com. En effet, plusieurs avocats dont notamment Abdelali Znider, Abdellah Asebri et Ali Ammar viennent de recommander à Brahim Maissour de se retirer dudit collectif, au motif que la défense au nom du PADS, de séparatistes impliqués dans des crimes de sang contre des éléments des forces de l'ordre, est contraire à la position du parti vis-à-vis de l'intégrité territoriale du royaume, perçue comme une ligne rouge. On affirme également que la désignation par le bureau central de l'AMDH de Brahim Maissour pour coiffer le collectif en question, a embarrassé ses collègues du PADS. Consulté par Ali Ammar sur l'éventuel retrait de Brahim Maissour de ce collectif de défense, Abderrahmane Benameur (bâtonnier et ex-secrétaire national du PADS), a rejeté catégoriquement cette option et proposé que la mission de Brahim Maissour soit limitée, uniquement, à l'évocation des vices de forme du procès en question. Selon les sources de barlamane.com, Benameur estime que le retrait serait contradictoire avec la déontologie du métier d'avocat, et craint surtout que la démarche ne soit, inéluctablement, instrumentalisée par leurs antagonistes d' »Annahj Addimocrati » pour mener une campagne de dénigrement contre le PADS.