Rien ne va plus en Libye, un pays confronté déjà à une guerre civile, ravivée par une autre guerre, tribale celle-ci, déclenchée à cause d'un singe avec des tanks et des tirs de mortier, qui ont coûté la vie à au moins seize personnes. Ce conflit tribal qui a ensanglanté la région de Sabha, au sud de la Libye, risque de reprendre après l'échec, jeudi, des « négociations » suite au retrait des délégations et des représentants de la province de Fezzane et ceux du conseil social de la tribu Ouarfla de leur réunion avec les représentants de la tribu « Awlad Suleiman » une réunion qui avait l'objet de signer l'accalmie, a déclaré une source à barlamane.com. Cette guerre a été déclenchée après que trois gars aient lâché un petit singe sur une écolière. La bête n'a rien trouvé de mieux à faire que de tirer sur un des foulards de la fille. Et l'heure de la vengeance a sonné: les hommes de la tribu de l'écolière, « Awlad Suleiman », ont tué le singe mais aussi et surtout trois hommes de la tribu des gars en question, « Gaddadfa ». Puis ça a été l'escalade, les tanks, les canons, les mortiers ont parlé. Ce dimanche, le centre médical de Sabha, la ville en question, disait compter seize morts et une cinquantaine de blessés. Les deux tribus en fait représentent les deux groupes armés les plus puissants de cette région du sud de la Libye. Le trafic de migrants et d'armes fleurit au sud du pays, les abus des militaires également. En fait, depuis le soulèvement qui a renversé Mouammar Kadhafi il y a cinq ans, les conflits font rage autour de Sabha, attisés par des factions armées.