Une réunion de coordination s'est tenue jeudi 17 avril au ministère de l'intérieur afin de faire le point sur les travaux de construction et de réhabilitation des stades dans les six villes retenues pour accueillir les rencontres de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2025. Casablanca, Rabat, Tanger, Fès, Marrakech et Agadir font actuellement l'objet de vastes chantiers d'aménagement, dans la perspective du tournoi prévu en décembre. Selon un communiqué émanant du ministère, les travaux avancent à un rythme conforme aux échéances établies. Des garanties ont été apportées quant au respect des délais d'achèvement, tant pour les infrastructures sportives que pour les opérations connexes. Outre les stades, les villes concernées bénéficient de programmes complémentaires portant sur l'amélioration de la mobilité urbaine, la requalification des abords des enceintes sportives et la mise à niveau des équipements d'accueil et d'animation. À ce jour, plus de 120 projets sont en cours de réalisation dans les six agglomérations. Ils visent à créer un environnement logistique et urbain propice à la réception des délégations sportives et des milliers de supporters attendus. L'organisation de la CAN 2025 est perçue par les autorités comme une occasion majeure de souligner la capacité du Maroc à accueillir des événements internationaux d'envergure. Elle offre également un levier de mise en valeur du patrimoine territorial, du potentiel économique et de la vitalité culturelle du pays. La réunion s'est tenue en présence du ministre de l'intérieur, du ministre délégué chargé du budget, également président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), ainsi que des walis et présidents des conseils régionaux et communaux des six villes hôtes. Y ont également pris part les responsables des principaux opérateurs publics impliqués dans les infrastructures : l'Agence nationale des équipements publics (ANEP), la Société nationale de réalisation et de gestion des équipements sportifs (Sonarges), l'Office national des chemins de fer (ONCF), la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) et l'Agence nationale de réglementation des communications (ANRT).