Une réunion s'est tenue mardi au siège de la province de Settat pour le lancement de l'étude relative à l'élaboration du Plan d'orientation de l'aménagement Urbain de la province, qui constitue un outil de planification urbaine pour le territoire concerné. Cette rencontre a été marquée par une présentation portant sur les atouts de la province ainsi que les obstacles entravant le développement territorial. Elle a également abordé la méthodologie de travail pour la réalisation du Plan d'orientation de l'aménagement urbain et la planification urbaine durable, en précisant les différentes étapes de l'étude, à commencer par l'analyse territoriale. À cette occasion, le gouverneur de la province, Ibrahim Abou Zaid, a souligné que l'application des dispositions du Plan d'orientation de l'aménagement urbain sur l'agglomération urbaine et sa zone d'influence directe doit faire l'objet d'une étude approfondie, en raison de l'interconnexion entre les différents éléments des documents d'urbanisme dans les domaines économiques, commerciaux et sociaux. L'objectif de ce plan est de définir les choix d'aménagement nécessaires pour assurer un développement harmonieux sur les plans économique et social, tout en préservant les terres agricoles et les zones forestières, qui seront déterminées par une loi, a-t-il poursuivi. Le responsable a également mis en avant la position stratégique de la province de Settat, qui constitue un cadre idéal pour la mise en œuvre des stratégies de développement économique et social, évoquant, dans ce sens, la modernisation de l'espace urbain, le renforcement des infrastructures et la structuration du territoire selon une hiérarchisation adaptée aux spécificités locales et aux priorités d'intervention, en cohérence avec les différentes stratégies sectorielles. Il a, ainsi, appelé à se concentrer sur ces enjeux en tenant compte des spécificités et défis des collectivités territoriales, soulignant que certaines d'entre elles souffrent d'une gestion urbaine déficiente, en particulier les petites communes, qui sont confrontées à une marginalisation sociale et territoriale. De son côté, la représentante de la Direction de l'urbanisme au ministère de l'aménagement du territoire national, de l'Urbanisme, de l'habitat et de la politique de la ville, Wafaa Ould Al-Maalem, a précisé que cette réunion vise à se pencher sur l'élaboration du plan d'aménagement de la province de Settat en impliquant les acteurs locaux, notant qu'un programme de formations et d'ateliers sera mis en place dans les différentes communes de la province, en partenariat avec un bureau d'études, afin de mettre en œuvre ce document d'urbanisme. Elle a, en outre, appelé l'ensemble des parties prenantes, notamment les conseils territoriaux et les services extérieurs concernés par l'urbanisme, à travailler de manière participative pour finaliser cette feuille de route dans les plus brefs délais, notant que document servira de référence pour l'aménagement du territoire et guidera les actions des acteurs locaux. Pour sa part, le directeur de l'Agence Urbaine de Settat, Saïd Loqmane, a indiqué que ce projet fixe les grandes orientations du développement des agglomérations urbaines et rurales ainsi que de leurs zones d'influence, expliquant que le projet repose sur une approche de développement intégrée qui prévoit l'aménagement de l'espace, l'organisation des transports et la programmation des grandes infrastructures. Ce plan constitue un cadre juridique permettant d'appliquer ses orientations à travers les documents d'urbanisme réglementaires, notamment les plans d'aménagement et de développement sectoriel des différentes zones urbaines concernées, a-t-il relevé, notant qu'il contribue également à la répartition et à la localisation des investissements, en tenant compte des infrastructures, du potentiel économique et naturel de la province, ainsi que des fonctions administratives, industrielles, touristiques et éducatives du territoire. Marquée par la présence du président de l'Université Hassan 1er, des représentants des services extérieurs, des présidents des conseils territoriaux et des associations de la société civile, la rencontre a porté sur les orientations de l'élaboration d'un document d'urbanisme de nouvelle génération, couvrant une perspective de 25 ans.