La FIFA a publié son rapport d'évaluation technique concernant la candidature conjointe de l'Espagne, du Maroc et du Portugal pour l'organisation de la Coupe du Monde 2030. Les trois pays ont obtenu une note moyenne de 4,2 sur 5. Bien qu'étant la seule candidature en compétition, la décision finale concernant la désignation officielle du trio en tant qu'hôte sera rendue le 11 décembre lors d'un congrès extraordinaire de la FIFA. Le rapport met en avant plusieurs aspects positifs de cette candidature, qualifiée de «complète et solide». Selon le document, la proposition combine des installations emblématiques utilisées par certains des clubs les plus renommés au monde, des projets de modernisation et la construction de nouveaux stades. Toutefois, deux domaines spécifiques ont reçu des évaluations moins favorables, marquées en jaune : les stades ainsi que le cadre contractuel et juridique. Parmi les stades proposés, trois répondent aux exigences nécessaires pour accueillir les matches les plus importants, y compris la finale. Le Grand Stade Hassan II à Casablanca est présenté comme le plus grand, avec une capacité prévue de 115 000 places. Sa construction, cependant, ne sera achevée qu'en 2028. La FIFA aura le dernier mot sur le choix du stade définitif. Le Santiago Bernabéu est cité aussi avec le Camp Nou qui, après sa rénovation, affichera une capacité de 103 447 spectateurs. Une édition historique La FIFA souligne également les avantages logistiques d'une géographie relativement compacte parmi les sites proposés, répartis sur 17 villes hôtes. Cette candidature est destinée à «unir et transcender les frontières», conformément à la devise de la FIFA : «Le football unit le monde.» Le soutien inconditionnel des gouvernements nationaux, régionaux et municipaux des trois pays est également mis en avant, avec la fourniture de toutes les garanties nécessaires. Sur le plan commercial, la candidature présente des perspectives solides en matière de revenus, notamment grâce aux droits audiovisuels, aux parrainages et à la billetterie. Ce modèle offre, selon la FIFA, une base robuste pour garantir la viabilité économique du tournoi. Cependant, le rapport insiste sur la nécessité d'un suivi rigoureux pour assurer que les travaux de construction et de rénovation des stades respectent les délais. Le Maroc, par exemple, a déjà entamé la modernisation de plusieurs sites, dont la majorité sera prête pour la Coupe d'Afrique des Nations 2025. «La FIFA collaborera dès le départ avec les pays désignés pour organiser une édition mémorable de la Coupe du Monde, coïncidant avec le centenaire de la première, et apportant des bénéfices durables et significatifs au football et à sa communauté mondiale», précise le rapport. Le projet ambitionne de «s'appuyer sur la passion collective pour le football dans les trois pays afin de rapprocher les peuples» et de renforcer les liens entre l'Europe et l'Afrique.