Les partis de l'opposition au sein du conseil communal de Casablanca ont adressé, jeudi 28 novembre, un appel urgent à Mohamed Mhidia, wali de la région Casablanca-Settat, afin qu'il intervienne pour mettre fin à ce qu'ils qualifient de «mauvaise gestion» et de «mépris de la loi» au sein du conseil. Dans un communiqué commun, le Parti de la justice et du développement (PJD), le Parti du progrès et du socialisme (PPS), le Parti de l'unité et de la démocratie (PUD) et l'Union socialiste des forces populaires (USFP) ont exprimé leur inquiétude à la suite de la dernière session extraordinaire. Selon ces formations, cette session a révélé un «désordre» dans la gestion du conseil ainsi qu'un «manque de sérieux» dans la préparation de l'ordre du jour, entraînant l'«exclusion» des membres de l'opposition des débats. Les partis de l'opposition ont également dénoncé plusieurs «irrégularités», parmi lesquelles la tenue de réunions parallèles de deux commissions permanentes, ce qui a empêché certains conseillers d'assister à l'ensemble des discussions. Ils ont aussi critiqué l'absence de documents cruciaux relatifs à plusieurs projets inscrits à l'ordre du jour, rendant ainsi difficile l'adoption de décisions éclairées. En outre, les partis ont pointé une précipitation dans les votes sans une discussion approfondie des sujets abordés. Ils ont souligné que de telles pratiques «nuisent au bon fonctionnement du conseil et entravent le développement local.» Les partis ont appelé M. Mhidia à intervenir pour garantir le respect de la loi et l'application des principes de bonne gouvernance au sein du conseil communal.