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La KfW, la banque publique d'investissement allemande, s'exprime sur le parc éolien Jbel Lahdid qui répondra aux besoins en électricité d'un million d'habitants
Le Maroc «a franchi une nouvelle étape dans sa transition énergétique avec la mise en service du parc éolien Jbel Lahdid, situé entre Essaouira et Safi» a indiqué, mercredi 27 novembre, la KfW, la banque publique d'investissement allemande. Réalisé par Siemens Gamesa et soutenu par la KfW, ce projet, d'une capacité de 270 MW, répondra aux besoins en électricité d'un million d'habitants «tout en contribuant à l'objectif national marocain de produire plus de la moitié de l'électricité à partir de sources renouvelables d'ici 2030.» Ce chantier, dont le coût global est estimé à 520 millions d'euros, a bénéficié d'un financement international structuré par la KfW Development Bank en tant que principal bailleur, a-t-on affirmé. «Les contributions incluent un prêt de 200 millions d'euros de la banque allemande, un financement équivalent de la Banque européenne d'investissement, et une subvention de 15 millions d'euros de l'Union européenne», selon la même source. L'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) assure la supervision, en partenariat avec les sociétés Nareva (Maroc) et ENEL Green Power (Italie). Le parc éolien de Jbel Lahdid, avec ses 54 turbines réparties sur trois crêtes montagneuses, produira environ 950 GWh par an, soit l'équivalent de la consommation énergétique annuelle de villes comme Fès ou Marrakech. En outre, il «permettra d'éviter l'émission de près de 600 000 tonnes de CO2 chaque année, marquant une avancée significative dans la lutte contre le réchauffement climatique.» Parallèlement, le projet génère des retombées économiques importantes : création d'environ 500 emplois directs, fabrication locale de certaines composantes et aménagement de 70 kilomètres de routes, facilitant le développement de 14 communautés rurales voisines. «Avec des capacités éoliennes désormais portées à 2 400 MW, soit près de la moitié de sa production d'énergie renouvelable, le Maroc confirme son rôle de pionnier sur le continent africain en matière d'énergies vertes», conclut la banque.