La Chambre Marocaine des Producteurs de Films (CMPF) appelle à »Un plan de sauvetage du cinéma au Maroc ». Dans son mémorandum- relayé par la MAP- la chambre estime que » le résultat aujourd'hui est à l'état de crise à tous les niveaux de la chaine cinématographique: dans les salles, dans la distribution, dans la qualité des films, dans la précarité des métiers, dans la lourdeur des démarches administratives et des autorisations, ainsi que dans le dysfonctionnement du Fonds de soutien, dans la visibilité de la production cinématographique aussi bien au niveau national, qu'international (…)nous déclarons que notre secteur, dont le modèle économique n'est plus viable, a besoin d'un véritable plan de sauvetage comprenant des mesures d'incitation adaptées et multidimensionnelles pour le renouveau de l'industrie cinématographique ». La CMPF, présidée par le cinéaste Ahmed Al Maanouni, appelle tous les professionnels »à se regrouper dans une coordination nationale pour mener une réflexion commune dans l'élaboration du plan de sauvetage et pour rédiger le code du cinéma et de l'audiovisuel bien au-delà d'un simple replâtrage de la loi 20/99. Loi 20/99 relative à l'organisation de l'industrie cinématographique par les professionnels eux-mêmes ». Pour rappel: Ce plan de sauvetage intervient suite à La Journée nationale du cinéma organisée par le CCM le 21 novembre 2016. Les producteurs, réalisateurs, techniciens, distributeurs, exploitants, critiques, artistes, organisateurs de festivals, de ciné-clubs, qui se sont succédés à la tribune, ont exprimé librement leurs préoccupations à titre individuel ou collectif.