Jonathan Harroch, homme d'affaires et propriétaire du célèbre groupe City Club, fait face à de graves accusations, notamment «trafic d'êtres humains, enlèvement de personnes en vue de les contraindre à la prostitution et à la débauche, harcèlement sexuel, possession et d'usage de drogues», a appris Barlamane.com de ses sources. Les investigations sont menées par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et Jonathan Harrouch a été présenté devant le procureur général près la cour d'appel de Casablanca, selon les mêmes sources. Bien que le suspect, actuellement placé en garde à vue, ait réussi à «réparer des préjudices» liés à des chèques sans provision, son dossier «pourrait prendre une tournure plus grave», selon des interlocuteurs proches du dossier. Deux jeunes femmes, interpellées alors qu'elles se trouvaient avec lui dans une chambre d'un hôtel de luxe, «ont été exclues des poursuites pénales engagées, étant considérées comme potentielles victimes», a-t-on souligné. Par ailleurs, les recherches actuelles s'attachent également à examiner d'éventuelles connexions de l'homme d'affaires avec les milieux de la drogue, en raison de la saisie de 2,5 grammes de cocaïne retrouvés en sa possession lors de son arrestation. Jonathan Harrouch, en détention, est actuellement incarcéré à la prison de Aïn Sebaâ, au nord-ouest de Casablanca.