Le juge d'instruction près la Cour d'appel de Casablanca a ordonné, ce mercredi matin, le placement en détention provisoire de Jonathan Harroch, le directeur général de City Club appartenant au groupe Nation Sportive. Ce dernier est désormais confronté à des accusations graves, notamment de séquestration et de traite d'êtres humains. Après avoir été placé en garde à vue durant 72 heures par la Brigade nationale de police judiciaire (BNPJ), Jonathan Harroch a été présenté au procureur du Roi près la Cour d'appel de Casablanca le mardi 15 octobre. En raison de la gravité des faits reprochés, il a été entendu par un juge d'instruction qui a, sur demande du procureur, ordonné son incarcération au sein de la prison locale de Aïn Sebaa, à Casablanca, communément appelée Oukacha. Les accusations qui pèsent sur Harroch sont particulièrement préoccupantes. Elles incluent des faits de séquestration qui, s'ils étaient avérés, relèveraient de violations des droits humains fondamentaux. De plus, la traite d'êtres humains évoque des immoralités inacceptables qui touchent à la dignité. Cette affaire agit comme un présage troublant d'une réalité que bien des experts craignent de découvrir dans certains secteurs. Pour rappel, les circonstances de son arrestation, survenues le samedi 12 octobre dans un palace casablancais, n'ont pas manqué de créer le scandale. En effet, Harroch a été appréhendé en compagnie de deux femmes. Lors de l'intervention policière, les agents ont également saisi des substances illicites, notamment de la cocaïne et de l'ecstasy, ce qui vient approfondir les interrogations sur le mode de vie du chef d'entreprise. Jonathan Harroch faisait déjà l'objet d'un avis de recherche lié à des faits d'émission de chèques sans provision. Cet ensemble de griefs présente un tableau d'une situation judiciaire délicate pour le désormais pensionnaire de la prison d'Oukacha.