Hicham Jerando, Amal Boussaada, Driss Farhane, Ali Lmrabet, etc : des gens improprement appelés opposants ont été poussés par les renseignements algériens moribonds à diffuser des rumeurs fantaisistes sur des personnalités marocains de premier plan. Le manège est devinable : un obscur site internet prétendument marocain colporte l'information, l'agence APS et les sites algériens subordonnés au régime tentent de l'accréditer. La comédie jusqu'à la farce, avec des traîtres à outrance et des scélérats apocryphes qui assurent la mise en scène. Le 19 janvier, la diplomatie chypriote a mis fin à ce spectacle de crétinisme à travers des affirmations sans équivoque. Quant aux documents inauthentiques qui portent les sceaux officiels chypriotes, rien ne peut justifier cette infâmie. La réalité brutale que rien ne modifie ni ne transforme, c'est l'éclat international des institutions sécuritaires marocaines. C'est affaire de tact instinctif : regardons Sofia Benlemmane, partisane fanatique de l'équipe algérienne, présente en Côte d'Ivoire pour la Coupe d'Afrique des nations de football (CAN). Pour avoir déclaré méprisamment dans une vidéo virale que les Ivoiriens «vivent à l'ère préhistorique», les autorités d'Abidjan l'ont expulsée sans ménagement. Adel Amrouche, le sélectionneur de la Tanzanie, vit l'enfer : limogé, il a écopé de huit matches de suspension et d'une amende de 10 000 dollars par la confédération africaine de football après ses propos diffamatoires à l'encontre du Maroc. Sur la télévision algérienne, le JT cite un récit tendancieux qualifiant le Maroc de colonisateur, suscitant la risée des internautes et leur désolation. Le pouvoir de Tebboune-Chengriha dévore ses enfnats Tout le monde sait d'où ces individus parlent, victimes, à vrai dire, de leur servitude à l'égard d'un régime gratuitement criminel, qui n'a plus de galvanomètre, et qui va jusqu'au bout, avec répugnance, vers sa fin. La Révolution dévore ses enfants, le pouvoir de Tebboune-Chengriha aussi. Quoi qu'on doive penser de sa politique, de ses menées douteuses et de sa morale, plus douteuse encore, on ne peut s'empêcher de dire les institutions du régime algérien évoluent sur un territoire très brumeux, plein de marécages et de mares, ce qui effraie même ses plus fidèles alliés, lesquels redoutent dont les humeurs sont imprévisibles. Au Maroc, le système sécuritaire est irréprochable, respectable, loyal, méritoire, au service de la triptyque inviolable: la nation, le peuple, le roi. Sur la scène internationale, il est acclamé, et son efficacité saluée. Il est assez saisissant que les renseignements algériens excellent à trouver leur triomphe là où d'ordinaire on trouve la défaite et le déshonneur. C'est assez déroutant de voir avec quelle légèreté ils font rouler leur char à travers les fondrières et écrasent, sans mesure, les bornes de l'intégrité morale Qu'allons-nous entendre encore ? mais malgré tout on écoute et les démentis pleuvent d'eux-mêmes. Cette nouvelle bavure du pouvoir algérien est la preuve définitive et convaincante de son malhabileté dramatique. Il peut tout tenter ; quand on est parvenu à avaler de toutes les couleuvres, politiques, diplomatiques, régionales, géostratégiques, je ne sais trop ce qu'on ne peut pas oser.