, un «projet structurant vise le renforcement du rail national en tant que choix privilégié pour une mobilité durable et inclusive», indique le transporteur ferroviaire dans un communiqué. «Cinq ans après l'entrée en exploitation de la première ligne grande vitesse marocaine et africaine, Al Boraq ne cesse de confirmer que son succès n'est que le prélude de nouvelles épopées, visant à mieux connecter les territoires et offrir aux citoyens des formules de mobilités innovantes, plus sobres, plus rapides et plus intelligentes. L'ONCF lance ainsi, un appel à concurrence pour acquérir 168 trains (150 trains pour les services inter-villes, Trains Navettes Rapides et Métropolitains, ainsi que 18 Trains à Grande Vitesse pour les extensions des lignes Grande Vitesse)», a-t-on précisé. Cette acquisition vise d'une part, «à accompagner la forte croissance du trafic Voyageurs, remplacer une partie de la flotte matériel roulant arrivée en fin de vie et d'autre part, assurer les liaisons sur la future extension de ligne à grande vitesse vers Marrakech, ainsi que le service de proximité, type RER dans les régions de Casablanca et Rabat», a-t-on souligné. Cet investissement, qui se situe autour de 16 milliards de dirhams, vise pour l'ONCF d'aller au-delà de l'acte d'achat de trains et «offrir une véritable opportunité de lancement d'un Ecosystème Industriel Ferroviaire Marocain. Ce dernier aura des impacts innombrables, sur les plans économique et social en matière de création d'emplois, de renforcement du tissu industriel national, avec un taux d'intégration local qui permettra à terme, de transformer le Royaume en une plateforme très compétitive au niveau continental et mondial», a-t-on indiqué. L'appel à concurrence de l'ONCF s'articule autour de trois composantes : «l'achat des trains, dont le planning de livraison s'étalera sur 4 ans entre 2027 et 2030, le partenariat pour la maintenance : l'ONCF et le constructeur retenu, mettront en place une structure commune, qui sera chargée d'assurer pour le compte de l'ONCF, les prestations de maintenance courante et industrielle des trains. le développement industriel : Le constructeur retenu devra porter un projet de développement industriel, à travers la construction d'une unité industrielle de fabrication et le développement d'un écosystème ferroviaire, de fournisseurs et sous-traitants avec une ambition à l'export, identique à ce qui a été réalisé dans les industries automobiles et aéronautiques», a-t-on détaillé. «Eu égard à l'importance et à la complexité de ce projet, l'ONCF opérera, dans le cadre de cet Appel à Concurrence, à la procédure du dialogue compétitif, qui se déroulera en plusieurs étapes, conformément aux dispositions prévues par les règlements en vigueur», a conclu l'opérateur national, notant que ce projet «participe également à mieux préparer l'échéance sportive planétaire, qu'abritera notre pays conjointement avec l'Espagne et le Portugal en 2030.»