Les besoins résiduels de financement du projet de loi de finances pour l'année prochaine (PLF-2024) s'établissent à 63,74 milliards de dirhams (MMDH), en baisse de 0,46% comparativement à l'année précédente, ressort-il de la note de présentation de ce projet. Ces besoins résultent de charges de près de 638,29 MMDH qui sont supérieures aux ressources (574,55 MMDH), précise cette note de présentation publiée sur le site du ministère de l'Economie et des finances. Au détail, les charges, qui enregistrent une augmentation de 6,3% par rapport à 2023, se répartissent sur le Budget de l'Etat (hors amortissements de la dette publique à moyen et long termes) avec 435,76 MMDH, les Comptes spéciaux du Trésor – CST (138,1 MMDH), l'amortissement de la dette publique à moyen et long termes (62,39 MMDH) et les Services de l'Etat gérés de manière autonome – SEGMA (2,03 MMDH), fait savoir la même source. Concernant les ressources, qui affichent une croissance de 7,11% comparativement à 2023, elles se répartissent sur le Budget de l'Etat (hors produits des emprunts à moyen et long termes) avec 311,32 MMDH, les CST (137,78 MMDH), les produits des emprunts à moyen et long termes (123,41 MMDH) et SEGMA (2,03 MMDH). Ainsi, le solde du Budget de l'Etat (hors produits des emprunts et amortissement de la dette publique à moyen et long termes) est de -124,75 MMDH en 2024, contre -114,82 MMDH en 2023.