La Caisse Mutualiste Interprofessionnelle Marocaine (CMIM) organise, le 24 mai prochain, la dixième édition de la Journée Santé au travail, sous le thème " Réduction des risques en entreprise : levier de performance et de santé au travail". Cette journée sera organisée en partenariat avec la Marocaine des Jeux et des Sports (MDJS), African Global Health (AGH), la Chambre Africaine de Commerce et de Services (CACS) et l'Association de Promotion du Sport en Enterprise au Maroc (APSEM), précisent la CMIM et de la MDJS dans un communiqué conjoint. On ne peut aujourd'hui parler de la santé sans parler d'un concept qui a fait ses preuves, celui de la réduction des risques, autrement dit tout le travail préventif en amont pour une meilleure approche sanitaire appréhendée de manière globale, ajoute la même source. En effet, riche de neuf éditions précédentes, cette journée prend corps après trois années de pandémie due à la crise de la Covid-19, une crise sanitaire qui constitue une grande leçon, à tous les niveaux, d'où l'importance de réfléchir ensemble à de nouvelles approches en termes de santé au travail, à la mise sur pied de nouvelles pratiques préventives ainsi que de nouveaux paradigmes dans les relations souvent complexes entre les individus et leur travail, avec tout ce que cela implique comme aléas et comme imprévus. Dans ce sens, cette dixième journée débutera par une conférence autour de la thématique de "La santé dans le monde post Covid", animée par Imane Kendili, psychiatre addictologue et présidente de l'AGH. Cette conférence va montrer que depuis la pandémie de la Covid-19, le monde est confronté à des risques inexorables. Face à cette réalité et avec le besoin inébranlable de protéger la population, la vie, nous nous évertuons à créer de nouvelles façons de faire, d'agir et d'être, notamment en termes de prévention et d'anticipation. Et de noter qu'en plus, cette dixième journée propose deux panels de réflexion axés sur les urgences sanitaires actuelle. Le premier panel sera animé par Mme. Kendili, David Gruson, Saïd Ghabri, Mehdi Elorch et Maître Salima Bakouchi, et s'articule autour de plusieurs questions, notamment "Quelle approche adopter pour réduire les risques inhérents à la santé de tous ?", "Comment les maîtriser, les éviter ou les minimiser, voire les éradiquer ?", en plus de quelques pistes de réflexion et d'engagement, individuel et/ou collectif, pour interpeller les consciences et surtout œuvrer dans le sens de la santé. Le deuxième panel met l'accent sur la vulnérabilité de nos systèmes de santé, car aujourd'hui, chaque nation n'a de cesse que de revoir ses politiques sanitaires pour éviter de retomber dans les mêmes dysfonctionnements. Dans ce sens, la santé au travail est une priorité nationale au même titre que la santé de ville, qui constituent un tout indissociable. "Comment investir la santé au travail ?", "Quelles pistes et pratiques mettre en place et surtout quels freins doivent être dépassés pour que la santé soit un levier de performance, individuelle, de travail et d'essor économique ?", "Comment créer et gérer une continuité de valeur sanitaire entre l'économique et le social ?", plusieurs intervenants apporteront leur éclairage, Youssoupha Ndiyae, Abdelkrim Guercachi, Loubna Tahri et Nabil Najih. En effet, la prise de conscience est de mise et les actions sont bien concrètes pour répondre aux défis sanitaires de demain, car, il est évident que pour faire face aux menaces qui pèsent sur notre santé, aussi bien physiquement, psychologiquement que financièrement, seule une approche anticipative de prévention pourrait y remédier. Aujourd'hui, la réduction des risques n'est pas qu'une notion théorique qu'on discute, mais bien une réalité que nous avons prouvé et éprouvé, notamment lors de la pandémie de la Covid-19. La vision nationale est en marche et nous devons lui emboiter le pas. Dans un esprit collaboratif, solidaire et en toute liberté d'engagement, la CMIM s'inscrit dans cette vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, de non seulement faire de la réduction des risques notre crédo, à notre niveau, mais aussi de le porter à son apogée dans une collaboration Sud-Sud, qui met en avant notre vision de hub africain.