L'administration de la prison locale Tifelt 2 a démenti jeudi les allégations du père du détenu (O.R) sur la supposée "privation de son fils d'avoir des contacts sauf avec ses parents", "son encellulement individuel et sa privation de promenade", "sa menace pour l'empêcher d'écrire" ou encore "son empêchement de poursuivre ses études universitaires". Dans une mise au point parvenue à la MAP et destinée à informer l'opinion publique, l'administration de la prison locale de Tifelt 2 précise qu'au sujet de "'l'encellulement individuel du détenu en question et sa privation de promenade", il convient de rappeler que ce détenu avait adressé le 14 octobre 2022 à l'administration de la prison une demande écrite dans laquelle il exprimait le souhait de disposer d'une cellule individuelle au lieu et place de la cellule collective où il purgeait sa peine. Concernant le droit à la promenade, la même source fait savoir que le lieu réservé à cette fin est d'une superficie de 200 mètres carrés, sachant que le détenu en question refusait très souvent d'y aller contre le droit de bénéficier des cours de musique dans le centre pédagogique de l'établissement. S'agissant de l'accès au téléphone, le détenu en question bénéficie de trois communications téléphoniques par semaine à ses parents et à un frère résidant à l'étranger, sachant qu'il est tenu de montrer le contrat d'abonnement de chaque numéro de téléphone à appeler, conformément à la réglementation en vigueur dans les établissements pénitentiaires, poursuit-on de même source. Dans cette mise au point, l'administration de la prison indique que le détenu en question bénéficie régulièrement des visites de ses parents, outre les visites effectuées auparavant par son frère, son oncle maternel, ses deux cousines maternelles et ses deux cousins maternels. Au sujet, par ailleurs, de "sa prétendue privation de son droit de poursuivre ses études et d'avoir des stylos et des feuilles de papier", la même source fait savoir que le détenu en question avait passé sans succès l'examen de sélection préliminaire pour l'accès au Master "Institutions et organisations sociales" le 3 octobre 2022 à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Aïn Chock de Casablanca, sachant que l'accès aux différentes filières universitaires est un champ réservé exclusivement aux universités et n'a aucun rapport avec les établissements pénitentiaires. Pour sa supposée privation des stylos et feuilles de papier, la même source indique que le détenu en question en dispose dans sa cellule, ayant dernièrement adressé une demande écrite à l'administration dans laquelle il désirait accéder aux résultats d'analyses médicales qu'il a effectuées lors de son incarcération, outre sa possession de nombreux livres, magazines et journaux apportés par sa famille ou encore empruntés à la bibliothèque de l'établissement. Au total, le détenu en question a reçu lors des mois écoulés cette année 72 livres, 83 journaux, 22 magazines, outre les publications à sa disposition à la bibliothèque de l'établissement pénitentiaire, conclut-on de même source.