Le Mondial-2022 est un naufrage médiatique pour quelques médias européens. D'après une télévision danoise, les images des joueurs marocains en adoration devant leurs mères incarnent la relation fusionnelle que nouent certains primates avec leurs enfants. Une autre saillie diffamatoire qui rappelle le dérapage de la chaîne allemande Welt, laquelle a assimilé trois joueurs marocains à l'organisation Etat islamique. Le présentateur de l'émission danoise, sur le ton de la dérision maligne, tacle mères et fils ainsi que leurs affinités réciproques, traduites par des scènes de communion et de liesse documentées par les caméras du monde entier. Du racisme crasse entre haine décontractée, pseudo-darwinisme et un dévoiement de la théorie de la descendance pour cracher sur l'équipe nationale marocaine. This was on Danish TV @tv2newsdk where hosts jokingly equate #MAR players hugging their mothers after games with monkeys. "Because they stick together, they also do that during family reunions in Qatar, in #Morocco" whilst holding up photo of monkeys.pic.twitter.com/ZUv7qstBgl — Nima Tavallaey Roodsari (@NimaTavRood) December 16, 2022 Le Maroc jouera sans son capitaine et défenseur central Romain Saïss, blessé à une cuisse, lors du match contre la Croatie pour la troisième place du Mondial-2022 samedi (16h00), a confirmé le sélectionneur Walid Regragui vendredi. Parmi les autres joueurs incertains, le sélectionneur marocain a listé les défenseurs Nayef Aguerd, «encore un peu touché» et Noussair Mazraoui, ainsi que l'attaquant Youssef En-Nesyri, qui n'a touché que trois ballons en demi-finale contre la France mercredi (défaite 2-0). Vainqueurs notamment de la Belgique (2-0) pendant la phase de groupes, de l'Espagne en huitième de finale (0-0, 3 t.a.b. à 0) et du Portugal en quart (1-0), les Marocains sont devenus la première équipe africaine et arabe à atteindre les demi-finales d'un Mondial. Opposées lors de leur premier match de poule, la Croatie et le Maroc s'étaient quittés sur un nul (0-0). Regragui s'attend à une deuxième rencontre «encore tactique» mais «plus débridée» compte tenu des enjeux différents.