Elle devrait être tirée par les pays en développement, notamment l'Afrique, l'Inde et d'autres pays d'Asie, principalement pour alimenter les transports et la pétrochimie. L'Opep voit la demande mondiale de pétrole croître jusqu'en 2035, tirée par les pays en développement, notamment l'Afrique, l'Inde et d'autres pays d'Asie, principalement pour alimenter les transports et la pétrochimie, selon son rapport annuel rendu public lundi. Alors que la demande mondiale en 2021 était estimée à 96,9 millions de barils par jour (mb/j), elle grimperait à 109,5 mb/j d'ici 2035, horizon à partir duquel elle se stabiliserait à 109,8 mb/j au cours de la décennie suivante, estime ce rapport du cartel de producteurs de pétrole. «La demande des pays de l'OCDE est sur une trajectoire déclinante après 2024, tombant à 34 mb/j» sur la période couverte qui s'étend jusqu'en 2045 (contre 44,8 mb/j en 2021), soit une baisse de près de 11 mb/j, indiquent les auteurs du rapport. À l'inverse, «la demande à long terme des pays hors OCDE devrait progresser de 24 mb/j» sur cette période, «tirée par une expansion des classes moyennes, une forte croissance démographique et un potentiel de croissance économique en progression», selon ce rapport. «En conséquence, la demande mondiale de pétrole devrait augmenter de 12,9 mb/j, pour atteindre 109,8 mb/j en 2045», concluent les auteurs de ce rapport. Ils tablent sur un plateau assez long à compter de 2035, en raison de «politiques énergétiques et développements technologiques» de nature à favoriser une diversification du futur bouquet énergétique.