Les chef de diplomatie des pays arabes réunis lors d'une réunion préparatoire, samedi 29 octobre, n'ont pas atteint leur objectif d'unité, la faute à un raidissement algérien sur la question iranienne. Plusieurs ministres ont a quitté prématurément le rendez-vous. Alors que la majorité écrasante des pays arabes veut un sommet arabe qui aborde le danger iranien, l'Algérie a refusé, samedi 29 octobre, de parapher une motion condamnant les agissements de Téhéran, un texte proposé par le Maroc. Le royaume condamne le soutien armé au Polisario, confirmé par plusieurs sources diplomatiques. D'après nos informations, le protocole consacré au chef de la diplomatie marocain s'est trouvé réduit au minimum. L'appareil de la réception de la représentation marocaine a été en-deçà des hauteurs. Les divergences politiques n'excluent pas la dignité des situations, disent nos sources. Pourtant ces réceptions sont de pure forme, pourtant, cette indélicatesse envers le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita a faussé l'esprit d'une réunion importante. Les précautions même employées pour déguiser ces irrégularités attestent de l'ampleur de ces abus, que rien ne sauraient infirmer. On a également appris que Nasser Bourita a rencontré tous ses homologues arabes sauf l'Algérie Ramtane Lamamra. Le chef de la diplomatie marocaine a proposé une motion qui condamne les agissements iranien dans la région, un texte vivement appuyé par les monarchies du Golfe, et qui a provoqué l'ire de l'Algérie.