Le Maroc figure parmi les cinq pays les plus attractifs en matière d'investissement en Afrique , selon une étude consacrée au financement de la croissance africaine, rendue publique récemment, par le bureau d'études français Havas Horizons, issu du groupe mondial de conseil en communication Havas. Outre le Maroc, les quatre autres pays africains sont: l'Ethiopie, le Nigeria, le Ghana et le Sénégal, selon cette étude qui s'est intéressé aux pays africains les plus courtisés par les investisseurs mondiaux, leurs perspectives économiques et les secteurs les plus prometteurs en termes d'investissement. Citée par 52% des investisseurs interrogés, l'Ethiopie arrive en tête du classement et gagne deux places par rapport à l'étude de 2015. Première économie du continent en 2016, le Nigeria continue d'attirer les investisseurs avec 44% des suffrages. Le Maroc, cité par 23% du panel, gagne 2 rangs par rapport à l'étude de 2015. Le Ghana, plébiscité par 21%, fait son entrée dans le Top 5, tout comme le Sénégal, qui devient un pays jugé comme parmi les plus attractifs avec 19% des suffrages. Concernant les secteurs les plus porteurs sur la période 2016-2020, les investisseurs qui avaient choisi les secteurs des services financiers et des BTP et infrastructures comme les plus prometteurs en 2015, optent aujourd'hui pour le secteur de l'énergie dans lequel l'investissement «semble représenter aujourd'hui un potentiel de retour sur investissement très significatif», souligne l'étude de Havas Horizons. Il ressort également de cette étude que le Nigeria, la Côte d'Ivoire, le Kenya, le Maroc et l'Afrique du Sud sont perçus comme «des acteurs à fort potentiel dans le secteur des énergies sur la période 2016-2020». L'étude affirme que le continent africain «s'inscrit dans une tendance globale de développement des énergies renouvelables, au détriment des énergies fossiles et les investisseurs semblent résolus à accompagner ce mouvement». L'énergie solaire est ainsi privilégiée par 51% des investisseurs, alors qu'ils ne sont que 23% à opter pour le gaz et le pétrole. L'hydraulique arrive en 3e position avec 16% des investisseurs sondés.