Ahmed Raïssouni a été élu fin 2018 à la tête de la puissante Union internationale des oulémas musulmans (UIOM). «Vaste manifestation marocaine vers Tindouf, à l'appel du roi» : le Marocain Ahmed Raïssouni, chef de la puissante Union internationale des oulémas musulmans (UIOM) a démissionné de son poste, dimanche 28 août, après avoir provoqué un séisme en Algérie en affirmant «que les Marocains sont des millions à marcher sur Tindouf si le roi [Mohammed VI] nous le demande» et que la Mauritanie «était une terre marocaine». «Conscient de l'importance d'excercer ma liberté d'expression de manière inconditionnelle et sans pressions, et très attaché à mes opinions non négociables, j'ai décidé de démissionné de l'UIOM», a-t-il écrit. Une sortie tonitruante à même de provoqué l'ire de la ligue algérienne des droits de l'Homme (LADH), une des officines du régime. Dans un communiqué, la LADH décrit M. Raïssouni comme «un disciple du père de la propagande expansionniste marocaine Allal el Fassi a, à travers son appel à marcher sur Laâyoune occupée et Tindouf, tout en niant l'existence d'un autre pays voisin, à savoir la Mauritanie, est sorti de ses prérogatives de président de l'Union mondiale des savants musulmans».