Le Franco-Marocain Abdeslam Ouaddou a multiplié, le 16 décembre sur Twitter, des atteintes diffamatoires ou injurieuses dans le cadre d'un échange sur Twitter qui a dégénéré, accusant la mouvance souverainiste des Moorish de tous ses maux. Abdeslam Ouaddou, qui fustige «la pensée unique et [le] racisme vicieux», Le Franco-Marocain et l'ancien défenseur de Nancy et de Rennes, qui fut aussi capitaine de l'équipe nationale du Maroc, a été englué dans une discussion sur le réseau social Twitter où il a multiplié les injures racistes et sexistes envers des comptes supposément affiliés à la mouvance souverainiste des Moorish. «Chère sœur prostituée», «buveurs de pisse de chameau», «j'aurais honte de ma mère si j'étais toi», etc. L'ancien footballeur s'est illustré par d'autres remarques sur les femmes, toutes aussi dégradantes, et dont on se gardera de rappeler le contenu. Plusieurs internautes ont pu s'émouvoir de la teneur des propos. À la fin de 2020, Ouaddou a rejoint l'équipe nationale d'Algérie comme apprenti coach et pour effectuer un stage nécessaire à l'obtention d'un diplôme d'entraîneur. Pour enfoncer le clou, Ouaddou a exprimé son «soutien indéfectible» à la candidature du président de la fédération algérienne, Kheïreddine Zetchi, qui brigue alors une place au conseil de la Fédération internationale de football (FIFA), tout comme son homologue marocain Fouzi Lekjaa. Pourtant, celui qu'il a présenté comme le seul «capable de booster le football africain par son intégrité, son humilité, ses valeurs de travail et, surtout, la connaissance de l'écosystème» a échoué et M. Lekjaa été élu au conseil de la FIFA et nommé deuxième vice-président de la CAF. La position de Ouaddou a irrité la Ligue professionnelle du ballon rond a mis en cause une sortie à l'opposé des «valeurs et à l'éthique nationalistes qui caractérisent tous les composants du football national» et aux «intérêts de la nation». «Les réseaux sociaux lui reprochait d'avoir soutenu la candidature, à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), de Kheïreddine Zetchi au lieu de Fouzi Lekjaa. Sommé de s'expliquer sur les raisons pour lesquelles il avait choisi le président de la Fédération algérienne de football (FAF) au lieu du puissant patron de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), il a refusé de s'exécuter» raconte le controversé Ali Lmrabet. Abdeslam Ouaddou, qui comptabilise plus de 60 sélections dans l'équipe nationale, dont la finale de la CAN 2004 (perdue face à la Tunisie), ce qui lui a valu d'être décoré par le roi Mohammed VI de l'ordre d'officier, a eu beau insister, multiplie les attaques provocatives contre les instances sportives marocaines en particulier, et contre certaines orientations politiques en général.