Ali Salem Tamek, un responsable du Polisario d'origine marocaine connu pour ses activités hostiles à son pays d'origine, poursuit sa convalescence au cinquième hôpital militaire de Guelmim, après une opération chirurgicale réussie. Ali Salem Tamek (48 ans), a été admis, le mardi 16 novembre, dans le cinquième hôpital militaire à Guelim, où il a reçu une opération d'urgence, selon les sources de Barlamane.com. Ali Salem Tamek «se trouve dans de bonnes conditions générales», ont précisé nos sources. Selon son entourage, «il devrait rester hospitalisé encore quelques jours». «Je vous demande de prier pour lui, il en a besoin» a écrit un de ses proches. La nouvelle hospitalisation de Ali Salem Tamek intervient dans un contexte de crise politique et d'érosion du Polisario et de la grande lutte qui s'est déclenchée au sein du défunt «Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'Homme (Codesa)». Alors que la vérité sur la gestion des fonds de ce collectif reste floue, les soupçons de malversations continuent malgré tout d'agiter le petit cercle fidèle à Salem Tamek, qui exige des comptes d'Aminatou Haidar, mais aussi qu'un audit global et indépendant soit réalisé sur l'aide financière internationale reçue par le Codesa. Ali Salem Tamek compte parmi les «séparatistes de l'intérieur» au point d'avoir été renié par sa tribu, dont la figure la plus en vue aujourd'hui n'est autre que Mohamed Saleh Tamek. Ali Salem Tamek a le sens des réalités. Impossible de se soigner à «l'hôpital national de Rabouni», géré par «quelques médecins cubains» et dont la précarité des installations est terrifiante. Un hôpital où «le bloc opératoire et la salle de réveil» sont démunis de tout. Ali Salem Tamek s'est épargné la peine de demander des soins médicaux dans un hôpital «manquent de l'oxygène et des médicaments», doté de seulement «70 lits», ce qui pousse les médecins «sahraouis» à faire transférer leurs patients en Algérie, où les hôpitaux ne sont pas mieux lotis. Soins aux abonnés absents, traitements primaires, hygiène lacunaire: les hôpitaux algériens sont également dans un état lamentable et l'arrivée de la Covid-19 a accentué le désastre sanitaire aux médecins ce pays qui traverse une éprouvante crise économique.