D'importantes inondations frappaient ce vendredi la côte Est des Etats-Unis, notamment les zones côtières situées autour de la capitale Washington et de Baltimore. La région subit ce qui pourrait être «l'une des plus grandes inondations dues aux marées des 10 à 20 dernières années, ont prévenu les services météorologiques américains (NWS)», ajoutant qu'à certains endroits, les dégâts pourraient être les plus importants constatés depuis l'ouragan Isabel en 2003. Des inondations dues à la marée ou à la pluie, «des vents forts et des orages violents capables de produire des rafales potentiellement destructrices» sont attendus dans la zone autour de Washington et de Baltimore, a tweeté vendredi le NWS local. Plusieurs alertes aux inondations côtières ont été émises par les services météorologiques, de la Virginie jusqu'au centre du New Jersey. A Annapolis, ville côtière du Maryland située à une cinquantaine de kilomètres de Washington, les habitants qui circulaient dans les rues inondées avaient de l'eau jusqu'aux genoux. L'un d'entre eux avait même choisi de se déplacer en kayak, restant ainsi au sec. Des sacs de sable avaient été posés à l'entrée de quelques magasins, pour éviter que l'eau ne rentre. Lundi, la Californie avait connu des pluies d'un niveau historique, ayant provoqué de multiples inondations, après des mois marqués par la sécheresse et des feux de forêts récurrents. Le rôle du changement climatique est régulièrement pointé du doigt par les scientifiques pour expliquer la récurrence et l'intensité de ces phénomènes climatiques extrêmes. Les inondations catastrophiques subies en juillet par l'Allemagne et la Belgique avaient ainsi été rendues plus intenses par le réchauffement, selon le consortium de chercheurs World weather attribution. La hausse de la température de l'atmosphère fait en effet mécaniquement augmenter l'humidité qu'elle peut contenir.