Le Mouvement pour la démocratie paritaire (MDP) poursuit sa quête et continue d'élire les présidents, chefs, et membres des bureaux des conseils communaux après la publication de la note du Ministère de l'Intérieur qui appelle au lancement d'un processus de dépôt des candidatures du 11 au 15 septembre 2021, et à la formation des bureaux du conseil s'étendant du 16 au 25 septembre 2021 conformément aux prescriptions de la loi organique 113.14 relative aux collectivités. Selon un rapport parvenu à Barlamane.com, le MDP constate que la note du Ministère de l'Intérieur ne comportait aucune directive ou référence pour rappeler l'importance d'activer les exigences constitutionnelles liées à l'égalité entre les hommes et les femmes pour accéder aux fonctions dirigeant les groupes conformément à l'article 19 qui stipule que « l'homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental ». Il convient de rappeler que les vice-présidents sont élus par élection par liste. Le président présente la liste des représentants qu'il propose. Le reste des membres du conseil peut présenter d'autres listes, et dans ce cas, chacune de ces listes est présentée par le membre placé en tête. Il faudrait établir en ce sens, une liste des nominations pour les vice-présidents qui comprend un certain nombre de femmes candidates équivalent à un tiers au moins, des vice-présidents. Le Mouvement note que le discours du changement institutionnel dans la mesure qui a commencé à être promu immédiatement après les élections du 08 septembre 2021 n'a aucun impact sur le niveau d'autonomisation politique des femmes car jusqu'à présent nous enregistrons la déchéance de ce principe constitutionnel realtif à la parité à tous les niveaux, à savoir, la direction des groupes, et dans l'élection des Vice-Présidents. En attendant la finalisation du processus d'élection des organes des conseils communaux attendu le 25 septembre 2021, le MDP appelle à ce que les partis politiques vainqueurs des élections du 08 septembre 2021 veillent à la bonne application des exigences de la Constitution et des lois d'organisation des collectivités. De même, il est également demandé au ministère de l'Intérieur, à travers l'ensemble de ses représentants, à veiller à ce que les femmes aient accès aux bureaux des conseils élus avec un pourcentage d'au moins un tiers. La non-acceptation des procès-verbaux rédigés par de nombreux chefs de conseil, qui démontre la réticence des femmes à assumer la responsabilité de suppléer le président et les poussant au poste de rédaction contredit les exigences constitutionnelles et les exigences du mouvement des femmes et des droits humains.