Plus de 4 500 observateurs ont reçu l'aval de la Commission spéciale d'accréditation des observateurs des élections, en prévision des prochaines échéances électorales prévues en septembre. «Au cours de ses six réunions, la commission a donné son aval à plus de 4 500 observateurs d'ONG marocaines, dont le CNDH avec plus de 500 observateurs, qui seront répartis sur les douze régions marocaines», a indiqué Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), au terme de la sixième et dernière réunion de cette commission, tenue mercredi à Rabat. Dans une déclaration à la presse, Mme Bouayach a précisé que près de 70 observateurs internationaux représentant quelque 14 ONG internationales et deux parlements internationaux vont visiter le Maroc pour effectuer l'observation neutre et indépendante des élections, ajoutant que c'est la dernière réunion de la Commission avant le coup d'envoi de la campagne électorale. De son côté, le secrétaire général du CNDH, Mounir Bensalah a fait savoir, dans une déclaration à la MAP, que la Commission a accrédité, à l'issue de cette sixième et dernière réunion, plus de 44 ONG nationales, dont le CNDH et plusieurs ONG internationales pour l'opération d'observation. «Cette opération permettrait de mobiliser un ensemble d'observateurs sur tout le territoire marocain, pour réaliser une observation neutre et indépendante des élections qui vont se tenir en septembre», a-t-il dit. Au cours de cette rencontre, l'accent a été mis sur les conditions légales et les critères permettant aux instances et associations concernées d'exercer une observation indépendante et neutre des prochaines échéances électorales. La commission est composée de quatre membres représentant les autorités gouvernementales chargées de la Justice, de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de la coopération et de la communication, un représentant de la Délégation interministérielle aux droits de l'Homme, un représentant de l'instance nationale de la probité et de la prévention et de la lutte contre la corruption et cinq représentants des associations de la société civile représentées au sein du CNDH.