Tourisme: Ammor annonce une intensification des campagnes promotionnelles en 2025    Des mesures disciplinaires ont visé 34 juges depuis le début de l'année    La Bourse de Casablanca termine sur une note positive    Botola Pro D1 : Programme de la 9è journée    Littérature : Quand Jamal Ouazzani invite à une révolution de l'amour par la sagesse arabo-musulmane    Livres : Casablanca, cent fois sur le grand écran    Cinéma : la dernière danse de Venom    Inondations en Espagne : Le ministère des AE mobilisé pour porter assistance aux Marocains dans les zones affectées    Résolution 2756 : l'Algérie en échec flagrant au Conseil de sécurité    Le Maroc décroche 45 médailles aux Gymnasiades scolaires internationales à Manama    Pénuries des enseignants : l'UNESCO appelle à accélérer les réformes    IDE : le flux net grimpe de 50,7% à fin septembre    Air Arabia lance une nouvelle liaison Casablanca-Madrid    Le bilan des inondations en Espagne s'aggrave à au moins 205 morts    Entre tradition et modernité : Myriam Labiad réinvente les bijoux marocains    Du Brésil au Maroc : La ville ocre, un écho aux «Invocations» de la 36e Biennale de São Paulo    Fès : l'UPF explore le futur de l'architecture et de l'art à travers le langage universel    Déclaration du 1er novembre 1954 : «Je persiste à croire que le régime algérien, bureaucratique et totalitaire, est allé à l'encontre des objectifs de la révolution algérienne», déclara le grand Abderrahim Bouabid    Interdiction par Israël des activités de l'UNRWA: le Conseil de la Ligue Arabe tient une réunion extraordinaire    Le FMI prévoit un rebond de la croissance à 4% dans la région MENA en 2025    Inondations en Espagne : le Maroc met en place une cellule de crise pour ses ressortissants    Les Etats-Unis et la Russie sont "au bord d'un conflit militaire direct", selon Lavrov    Inondations en Espagne: 500 militaires supplémentaires déployés sur place    Défense : L'Inspecteur général des FAR reçoit son homologue mauritanien    Fouad Abdelmoumni poursuivi en état de liberté, le Parquet dévoile le Chef d'accusation    Ligue des Champions Féminine CAF : Casablanca et El Jadida désignées villes hôtes    Andrés Iniesta : Le Mondial 2030 a «tous les ingrédients» du succès dans les trois pays hôtes    Botola D1. J9 : OCS-JSS en ouverture cet après-midi    Botola D1. J9: FUS-WAC au stade El Bachir    Finale CDM (F) U17 .2024 : L'Espagne vise une 3e étoile d'affilée contre la Corée du Nord    Rallye de la Marche Verte : lancement de la 13e édition sous le signe du sport et de l'engagement social    Infrastructures judiciaires : Ouhabi dévoile ses priorités en 2025    Nador: avortement d'une tentative d'introduction au Maroc de plus de 63 mille comprimés psychotropes et 550 g de cocaïne    Casablanca: Un agent de police contraint d'utiliser son arme de service pour neutraliser un individu dangereux    Resolution 2756 : Morocco applauds, Polisario silent on Algeria's abstention    Fouad Abdelmoumni soupçonné de graves délits    At the Security Council, countries call on Morocco to authorize UN visits to Sahara    Iniesta : 2030 World Cup poised for success across three host nations    Revue de presse de ce vendredi 1er novembre 2024    Al Barid Bank au centenaire du WSBI à Rome : renouvellement de mandat pour Al Amine Nejjar    Mazagan Beach & Golf Resort célèbre 15 ans de succès et d'innovations dans l'hôtellerie de luxe    Choiseul Africa : Mezzour appelle à croire au potentiel de la jeunesse africaine    Entretien. Eleonore Ann Richardson : "Le Maroc dispose d'un gisement de chutes textiles conséquent"    Résolution 2756 sur le Sahara : Le Maroc se félicite, le Polisario gêné par la position algérienne    Essaouira : Lever de rideau sur la 19e édition du Festival des Andalousies Atlantiques    Les prévisions du vendredi 31 août    Clôture de la session d'automne du 45e Moussem culturel international d'Assilah    Inondations en Espagne: La priorité actuellement est de retrouver « les disparus »    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Pegasus : le corps du délit, ce grand absent
Publié dans Barlamane le 04 - 08 - 2021

Près de trois semaines après les premières fuites du «Projet Pegasus», indiquant un dévoiement (non prouvé) du logiciel espion commercialisé par l'entreprise israélienne NSO Group, les vérifications effectuées jusqu'à présent se sont avérées vide de toute preuve sérieuse.
Les premiers éléments issus des analyses techniques conduites dans le cadre de l'affaire Pegasus prouvent que les informations avancées par le consortium de dix-sept médias et Amnesty International sont dérisoires, dépourvues de toute assise réelle. Tout ce qui est révélé, de minces démonstrations du Security Lab d'Amnesty International, qui aurait retrouvé des traces de Pegasus portant la signature technique distinctive d'un même client sur certains téléphones utilisés. Le Maroc, pour rappel, affirme n'avoir «jamais acquis de logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication, de même que les autorités marocaines n'ont jamais eu recours à ce genre d'actes».
«Les éléments sur lesquels s'appuie le consortium de médias emmené par Forbidden Stories et Amnesty International pour justifier leurs accusations à l'encontre du Maroc ne sont pas de nature à établir sa responsabilité. À date, plus de deux semaines après les révélations, et contrairement à ce qu'avancent les acteurs du consortium, rien ne peut encore formellement attester de l'implication de Rabat dans les intrusions suspectes des milliers de téléphones portables ciblés par le logiciel espion» écrit le site Affaires Internationales.
«Le consortium a en fait déduit l'implication du Maroc dans l'espionnage de numéros français à partir de constatations techniques issues du Security Lab d'Amnesty International. La démonstration, détaillée dans un article du Monde en date du 27 juillet, est pour le moins ténue. Le laboratoire fait valoir qu'il a eu accès à "40 téléphones compromis dont plus de 15 en France", sur 50 000 appareils potentiellement ciblés donc, soit 0,08 % d'entre eux. Le consortium n'a pas eu accès au téléphone d'Emmanuel Macron, ni d'ailleurs à aucun téléphone appartenant à un membre du gouvernement français, à l'exception du téléphone de l'ancien ministre de l'écologie, François de Rugy» a-t-on affirmé.
Certains numéros de téléphone dévoilés font partie d'une liste en comptant plus de 50 000, consultée (uniquement) par l'organisation Forbidden Stories et Amnesty International avant d'être partagée avec quelques médias plus au moins liés à certains organismes politiques. Selon les analyses menées par le consortium et Amnesty International, la présence d'un numéro dans cette liste signifie qu'un client de Pegasus s'y est intéressé, qu'il a envisagé une possible infection ou qu'il a été infecté. Pas d'amalgame.
L'authenticité de cette liste et son lien avec le logiciel espion Pegasus fait l'objet d'une vive polémique et n'a jamais pu être établie. Faute d'avoir pu examiner le téléphone du président Macron, par exemple, il n'est pas possible de dire s'il a été infecté par ce logiciel espion, et pourtant, le mensonge est dur : le Maroc a espionné Macron ! Dans un communiqué transmis au «Projet Pegasus» dès le 20 juillet, NSO Group affirme qu'Emmanuel Macron «n'a pas, et n'a jamais été une cible ou n'a jamais été sélectionné comme une cible par des clients de NSO». L'entreprise israélienne précise qu'elle n'a «pas accès aux données de ses clients, qui doivent toutefois [lui] fournir ce type d'informations» en cas d'enquête.
«Dans cette enquête, les preuves ne sont autres que des déductions, tirées d'un corpus à tout le moins extrêmement partiel, si ce n'est partial» écrit Affaires Internationales
Le Maroc, qui a largement communiqué autour de cette affaire pour nier son implication, n'a pas manqué de souligner l'absence de preuves formelles. Déjà accusé par Amnesty International par le passé, le pays avait réclamé des preuves, mais n'a reçu aucune réponse de l'association jusqu'à présent. Une demande réitérée ces derniers jours, explique Me Baratelli, avocat du Maroc : «Amnesty International tergiverse à apporter les preuves de son accusation. Les autorités marocaines formulent une seule et unique requête : fournissez les preuves. Et Amnesty se noie dans des considérations sémantiques et des rappels tendancieux du bilan du royaume en matière de droits de l'homme, au lieu de fournir la preuve matérielle.»
«Alors que les preuves formelles réclamées par le Maroc ne sont toujours pas connues, le pays a saisi un collège d'experts auprès de la Cour de cassation, dirigé par un spécialiste reconnu de l'analyse numérique, David Znaty. L'objectif ? Faire la lumière sur l'implication du Royaume dans les tentatives d'intrusion conduites avec le logiciel israélien» a-t-on conclu.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.