Les internautes et les pages pro-Hirak dénoncent avec ironie les allégations avancées par les relais du pouvoir algérien, prétendant que « l'Algérie détient la plus grande nappe phréatique». Face aux multiples crises de confiance avec le peuple, avec les investisseurs étrangers qui boudent les grands chantiers, la crise économique accentuée par une grave pénurie d'eau s'accentue. La réponse du pourvoir algérien pour s'en sortir ? : enfoncer sa tête dans le sable, à la manière des autruches. Alors que la crise d'approvisionnement en eau potable en Algérie, particulièrement à Alger comme le révèle TSA, s'accentue, les relais de l'Etat répondent par la propagande. Les protestations après les restrictions décidées dans plusieurs wilayas, s'accroissent avec une population qui mènent des sit-in bien particuliers : de plus en plus en colère elle bloque les routes jusqu'à obtenir des réponses et des « engagements » des autorités concernées. Le phénomène se développe dans toute l'Algérie. Le wali d'Alger, l'une des villes les plus atteintes par le manque en eau explique : « Les années passées, ajoute le wali d'Alger, nous étions dans la disponibilité, parce que les eaux souterraines étaient très importantes et nos barrages étaient pratiquement pleins. Aujourd'hui, nos barrages sont en forte diminution et nos apports en eaux superficielles ont fortement diminué, elles ont chuté de 500.000 m3 d'eau/jour à 170.000 m3/jour ». Pendant ce temps, au lieu de prendre le taureau par les cornes, comme il aurait du le faire il y a plus de huit mois, de l'avis des sites d'information générale algériens, le pouvoir, lui, communique sur un mirage : détenir la plus grande nappe phréatique de la région. Les internautes ne sont pas en reste pour le critiquer, avec ironie. « Le peuple a soif alors qu'il se tient sur la plus grande nappe phréatique »