Trois agents de la Garde civile, rapporte Okdiario ont été interpellés en tant que membres d'une bande organisée qui introduit du cannabis dans la péninsule en provenance du Maroc. Selon le parquet de Malaga, trois agents sont coupables d'avoir reçu jusqu'à 7 500 euros chacun pour fermer les yeux sur les 750 kilos de haschich que transportait un bateau, localisé dans une jetée de Motril. En outre, six autres prévenus, tous accusés d'avoir des liens avec des organisations criminelles vouées au trafic de haschich, vont être entendus cette semaine par le tribunal de Malaga. Leur procès devrait commencer ce lundi 28 juin et se poursuivre les 1, 2 et 5 juillet, selon des sources judiciaires. Europa Press de son côté, rapporte de source judiciaire également que le Service des Affaires intérieures de la Garde civile a ouvert une enquête sur les «activités de corruption policière en lien avec des organisations criminelles de trafic de stupéfiants entre le Maroc et la péninsule ». L'enquête a commencé par un agent, signale Okdiario. Les investigations judiciaires ont conduit à la découverte d'autres, de sorte que ces gardes civils auraient «formé un groupe organisé et hiérarchisé dont le but était de procéder à l'introduction de stupéfiants dans le pays en collaboration avec différentes organisations dédiées à la drogue. trafic », précise le parquet. Ainsi, ces agents devaient « assurer la sécurité au moment de la réalisation de l'acte délictueux », puisqu'ils auraient « profité du moment où ils étaient en service pour permettre le déchargement de la drogue, et informer des dispositifs de service, des horaires et des lieux des patrouilles », indique le parquet. Cette accusation indique que les agents impliqués, qui faisaient partie du service maritime de Motril auraient «été chargés de fournir une couverture» aux organisateurs de trafic de drogue pour favoriser l'entrée des stupéfiants par la côte. Ces agents corrompus devaient aussi leur montrer les « moyens d'échapper à l'action du Système Intégral de surveillance externe (SIVE) ». L'enquête a en outre, révélé que ladite organisation internationale de trafic de drogue avait planifié plusieurs entrées de drogue en Espagne.